Entre le 14/12 et le 24/1, un pèlerinage: "Implorer du Seigneur le don de la paix"

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Une démarche demandée par Jean-Paul II aux catholiques

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CITE DU VATICAN, Mardi 18 décembre 2001 (ZENIT.org) – Les fidèles catholiques sont appelés par Jean-Paul II à une démarche de pèlerinage, entre le 14 décembre et le 24 janvier, « pour implorer du Seigneur le don de la paix et la conversion du cœur », explique une note du bureau romain des célébrations liturgiques.

Le site du Vatican (www.vatican.va) propose en effet à sa « une » la traduction intégrale en français des « Indications liturgiques et pastorales sur le jeûne et la prière pour la paix en vue de la préparation de la rencontre du 24 janvier à Assise », publiée par le bureau des célébrations liturgiques pontificales. « Le sens du pèlerinage et de la prière » est placé au coeur de la préparation immédiate, qui a démarré le 14 décembre, à la rencontre des religions pour la paix à Assise, le 24 janvier prochain.

« En ce qui concerne le pèlerinage, il appartient au Pasteur de l’Église particulière de désigner certains lieux où les fidèles, du 14 décembre 2001 au 24 janvier 2002, pourront se rendre en pèlerinage pour implorer du Seigneur le don de la paix et la conversion du cœur, explique la note, et d’organiser, là où ce sera possible et si on le juge opportun, un pèlerinage au niveau de l’Église particulière, présidé par l’Évêque lui-même.

La deuxième démarche proposée en préparation à Assise est « la Veillée du 23 janvier », qui devra consister en une liturgie de la Parole. Elle est située dans la semaine de prière pour l´unité des chrétiens(18-25 janvier). « Il appartient à l’Évêque, indique la note, d’informer le diocèse du sens de la Veillée elle-même comme préparation spirituelle immédiate à la rencontre d’Assise; d’organiser, au niveau de l’Église particulière, une Veillée présidée par lui-même et d’y inviter les membres des autres Confessions chrétiennes; et, le cas échéant tout bien pesé, d’inviter aussi les adeptes d’autres religions, en évitant tout risque de syncrétisme; de faire en sorte que la Veillée, célébrée autant que possible dans la soirée, suive en substance le thème proposé pour la semaine de prière pour l’unité des chrétiens («En toi est la source de la vie») ».

Les « indications » liturgiques précisent que cette veillée « devra consister en une Célébration de la Parole, où se succèdent lectures bibliques et ecclésiales, psaumes et textes de prière, moments de silence et chants, selon les schémas propres à tout rite liturgique ».

La note demande aux évêques de « s’employer à ce qu’une telle Veillée ait lieu si possible dans toutes les paroisses et les communautés religieuses du diocèse ».

Enfin, pour qu´ils s´unissent à la rencontre d´Assise, il est demandé aux pasteurs « d’encourager les fidèles à suivre le déroulement de la rencontre d’Assise, par la prière et par les médias, en communion fervente avec le Saint-Père ».

A propos du « sens du pèlerinage », la note en rappelle les fondements bibliques: "Dans les Écritures hébraïques, la conversion est avant tout ceci : revenir de tout son cœur au Seigneur, marcher de nouveau sur ses chemins. C’est pourquoi, selon la tradition et suivant la suggestion du Saint-Père, le jeûne-conversion du 14 décembre 2001 sera accompagné du pèlerinage et de la prière. L’Église reconnaît au pèlerinage de nombreuses valeurs chrétiennes ».

Et de spécifier dans le cas de cette « imploration » du « don de la paix »: « Dans la proposition du Saint-Père, en vue de la préparation spirituelle de la rencontre d’Assise, le pèlerinage devient signe du cheminement pénible que tout disciple du Christ est appelé à accomplir pour arriver à la conversion; c’est l’occasion de parcourir de nouveau dans le silence du cœur les chemins de l’histoire; pour nous rappeler que nous allons vraiment vers le Seigneur «non pas en cheminant mais en aimant, et Dieu sera d’autant plus proche de notre cœur que sera plus pur l’amour même qui nous porte vers lui […]. Ce n’est donc pas avec les pieds mais avec les bonnes mœurs que l’on peut aller vers lui, qui est présent partout»; pour redécouvrir que tout homme et toute femme, image de Dieu, marche à côté de nous vers une unique destinée : le Royaume ».

Or ce pèlerinage est aussi une façon de favoriser l´esprit de prière: « La prière est un moment fondamental pour emplir par l’écoute de Dieu le «vide» créé en nous par le jeûne purificateur et par le pèlerinage en silence. Il faut en effet partir du cœur de chacun de nous pour bâtir la paix : dans le cœur, Dieu agit et juge, il guérit et sauve. Nous ne devons pas l’oublier : la paix est impossible sans la prière, par laquelle nous prenons acte de ce que «la paix va bien au-delà des efforts humains, particulièrement dans l’état actuel du monde, et, par conséquent, que sa source et sa réalisation doivent être cherchées dans cette réalité qui est au-delà de nous tous».

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ZENIT Staff

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