Jeûne et prière ensemble pour la paix pour toute l´équipe de la JMJ

La « lettre » des jeunes au pape après la journée du 14 décembre

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CITE DU VATICAN, Dimanche 16 décembre 2001 (ZENIT.org) – Toute l´équipe nationale canadienne de préparation de la Journée mondiale de la jeunesse 2002, soit plus de 75 personnes, a observé une journée de prière et de jeûne, vendredi dernier, 14 décembre, en réponse à l´appel de Jean-Paul II, et sous la houlette de son directeur national, le P. Thomas Rosica. Cette journée de retraite s´est achevée par la célébration de l´eucharistie. L´équipe a saisi l´occasion pour adresser une lettre à Jean-Paul II.

« L´équipe nationale des JMJ 2002 s´associe de tout coeur à l´appel du Saint
Père, Jean-Paul II, pour prier et travailler pour la paix et la compréhension mutuelle entre les religions. Nous participons pleinement en
ce Jour de Jeûne du 14 décembre », écrit l´équipe.

Ils expriment à Jean-Paul II leur « profonde affection et gratitude », et, en accord avec le thème de la JMJ, permettent: « Nous faisons de notre mieux pour être le sel de la terre et la lumière pour le monde aujourd´hui ».

La JMJ 2002 s´engage pour la paix en ces termes: « Nous sommes particulièrement préoccupés ces derniers temps par la croissance de la violence et de la guerre. Nous condamnons sans équivoque tout recours à la terreur, qui ne se justifie par aucun motif. Nous condamnons aussi tout usage du nom de Dieu pour justifier la violence. Toute religion doit prôner la paix, la compréhension mutuelle, la réconciliation et une résolution non-violente aux conflits ».

La génération des jeunes de ce début de millénaire lance cet appel: « Nous faisons appel à tous les peuples de bonne volonté, pour s´unir dans des efforts intenses et déterminants afin de combattre la pauvreté, l´injustice et la marginalisation . Nous reconnaissons que ces situations conduisent souvent au désespoir et à la haine irrationnelle. Nous faisons appel aux dirigeants de ce monde afin qu´ils prennent tous les moyens possibles pour éviter d´employer la guerre comme moyen de résoudre les conflits. Nous les supplions d´éviter la rhétorique de la vengeance et leur demandons de se concerter lors d´une campagne pour arrêter la prolifération des armes ».

Ils n´oublient pas les « victimes » de la violence: « Nous exprimons notre sympathie et promettons nos prières pour les Nombreuses victimes de la violence et de la guerre. Nous nous engageons à réconforter les affligés et à servir comme agents de consolation et de réconciliation ».

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ZENIT Staff

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