Le passage annuel de saint Nicolas a été introduit par la Garde suisse pontificale © Päpstliche Schweizergarde 

Le passage annuel de saint Nicolas a été introduit par la Garde suisse pontificale © Päpstliche Schweizergarde 

Le pape rencontre saint Nicolas au Vatican

Qui est l’évêque de Myre, que les enfants aiment tant ?

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En ce mercredi 6 décembre 2025, jour de sa fête liturgique, saint Nicolas est venu saluer le pape Léon XIV au Vatican. Pour ce rendez-vous annuel festif, le saint était vêtu d’une chasuble rouge, de sa mitre, de sa crosse d’évêque et doté surtout d’une longue barbe blanche.

Saint Nicolas a donc parcouru les couloirs du Palais apostolique pour apporter des cadeaux aux soldats de la Garde suisse et à ceux qui servent le Vatican. Sa tournée s’est terminée au quartier général de la Garde suisse, où la grande famille du corps s’est réunie pour un moment de convivialité.

La fête liturgique de « Santa Klaus » est très ancrée dans certains pays, notamment dans les pays d’Europe du nord. Elle est souvent accompagnée de l’apparition d’un saint Nicolas déguisé distribuant aux enfants des bonbons ou des cadeaux.

Le « saint de Noël »
Saint Nicolas, évêque de Myre © Wikipedia.org

Saint Nicolas, évêque de Myre © Wikipedia.org

Né vers 270 à Patara, une petite ville maritime au sud de la Turquie, Nicolas a grandi dans une famille chrétienne. Sa vie est un témoignage de service envers les plus faibles et les plus petits. Devenu évêque de Myre, il a vécu pendant dix ans l’exil et l’emprisonnement sous l’empereur Dioclétien.

Très populaire, il est d’abord considéré comme le « saint de Noël ». Il est tout particulièrement aimé et connu pour son attention envers les plus jeunes, à qui il offrait sa protection. De nombreux miracles sont attribués à son intercession, en particulier au profit des enfants.

Décédé en 343, saint Nicolas est célébré d’une part le 6 décembre, jour de sa mort, mais aussi le 9 mai, jour de la translation de ses reliques à Bari, dans le sud de l’Italie. C’est pour cela qu’on l’appelle aussi « Nicolas de Bari ». Cette translation des reliques en 1087 a eu un écho extraordinaire dans toute l’Europe, faisant de Bari un important lieu de pèlerinage. Aujourd’hui, le saint y est toujours vénéré avec ferveur.

Le « saint de l’œcuménisme »

Mais saint Nicolas est également connu pour être le saint du dialogue interreligieux et de l’œcuménisme, réunissant catholiques, orthodoxes et protestants. Il est vénéré en particulier chez les orthodoxes. Il a probablement participé au premier Concile de Nicée en 325, au cours duquel il a combattu l’arianisme.

Saint Nicolas a donc généré des millions de fidèles en Orient et en Occident, non seulement en tant qu’évêque de Myre, mais aussi en tant que « patron » du christianisme oriental et occidental. « À tel point qu’il est vénéré comme le saint de l’œcuménisme, car il parvient à unir les deux réalités, les deux traditions chrétiennes, tant orientale qu’occidentale » explique le recteur de la basilique pontificale Saint-Nicolas de Bari, le père Giovanni Distante.

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Anne van Merris

Journaliste française, Anne van Merris a été formée à l'Institut européen de journalisme Robert Schuman, à Bruxelles. Elle a été responsable communication au service de l'Église catholique et responsable commerciale dans le privé. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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