ROME, Lundi 3 octobre 2005 (ZENIT.org) – « La souffrance et la douleur ont un sens salvifique, au point que les personnes qui souffrent peuvent devenir des témoins actifs de l’évangélisation ». C’est la conviction de la Confédération internationale du Centre des Volontaires de la souffrance (CVS) qui a organisé sa première Assemblée, à Rome, du 15 au 20 septembre. La Confédération du CVS est un organisme de droit pontifical qui œuvre dans près de vingt pays.
La devise des CVS est : « Une association de personnes qui marchent auprès de chaque homme qui souffre et qui font de la douleur humaine un chemin de sainteté », et leur objectif est de faire en sorte que le malade développe son propre chemin vers la foi adulte.
C’est précisément dans cette optique que l’on a rappelé, au cours de l’Assemblée, que le malade ne doit pas être vu comme un problème pour les agents pastoraux, mais comme un sujet actif dans la catéchèse, pouvant même stimuler la foi des autres.
A l’issue des travaux de l’Assemblée, don Armando Afiero, qui a été élu président de la Confédération internationale du CVS, a proposé des directives d’intervention tant au plan pastoral que de l’organisation.
Prenant appui sur les enseignements du serviteur de Dieu, Mgr Luigi Novarese, fondateur du CVS, don Armando a expliqué : « Nous voudrions que notre slogan « placer l’Evangile dans la douleur », soit accueilli dans l’Eglise ».
« Dans Salvifici doloris il est dit que la voie de l’Eglise est l’homme qui souffre parce qu’à travers l’expérience de la douleur l’homme risque de s’éloigner de Dieu, a-t-il ajouté, vivant la douleur elle-même comme un problème, ne réussissant donc pas à voir la vie – en particulier sa vie – comme un mystère, certes, mais également comme un don de Dieu ».
Le nouveau président de la Confédération internationale du Centre des Volontaires de la souffrance a précisé que « le témoignage de la compréhension de la valeur de la vie et l’engagement réel à aider les autres à trouver leur place dans le dessein de Dieu et dans la société, partagés et vécus avec qui semble ne pouvoir faire autre que recevoir des aides des autres, ont été et sont encore, des points saillants de notre apostolat, irremplaçable et auquel on ne peut renoncer ».
« Nous nous rendons compte, a commenté Aufiero, que tout cela pourrait devenir un objectif impossible à atteindre si nous ne nous posions pas la question de savoir quelle doit être la méthode d’approche et ensuite d’accompagnement de la personne qui souffre ? ».
Une question à laquelle a répondu don Luciano Ruga, en qualité de responsable des Ouvriers silencieux de la croix (une association qui coordonne la Confédération internationale), affirmant que « la Confédération internationale du CVS a décidé d’intervenir précisément dans ce secteur (elle le fera en contactant toutes les conférences épiscopales) proposant sa propre dynamique apostolique, qui ne prévoit pas seulement l’individualisation des malades qui ont besoin de mûrir spirituellement, mais enseigne à les accompagner, enseigne à les écouter, à faire découvrir la chaleur de la parole de Dieu et la joie de la fraction du pain communautaire.
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