Une messe en l'honneur de saint Pierre Favre

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Le pape François à l’église du Gesù le 3 janvier

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L’inscription du jésuite français Pierre Favre (1506-1546) au nombre des saints, encourage à témoigner d’« un Evangile qui parle au cœur », estime Mgr Boivineau, qui participera à une messe en l’honneur du nouveau saint, avec le pape, demain, 3 janvier.

Le culte liturgique du bienheureux savoyard a été étendu à l’Église universelle le 17 décembre dernier (cf. Zenit du 18 décembre 2013).

Le pape François célébrera une messe d’action de grâce pour le cofondateur de la Compagnie de Jésus et ami de saint Ignace de Loyola, demain matin, à 9h, en l’église du Gesù, à Rome.  

Le 3 janvier marque également la fête liturgique du « Saint Nom de Jésus », « la fête principale » des jésuites car « saint Ignace a voulu que la Compagnie reçoive le titre du ‘Nom de Jésus’ » rappelle le P. Giuseppe Bellucci, directeur du bureau de presse des jésuites à Rome.

Cet événement sera l’occasion pour les jésuites de « retourner à la source », à « l’origine de leur spiritualité », estime-t-il au micro de Radio Vatican. A la fin de la célébration, le pape saluera personnellement les jésuites présents.

Quelques 350 jésuites, des 6 provinces de la Compagnie, ainsi que le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal vicaire Agostino Vallini, et Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy, diocèse d’origine de Pierre Favre, participeront à cette cérémonie.

Pour Mgr Boivineau, « le fait que le pape François considère Pierre Favre comme un modèle, veut dire qu’il l’est sans doute aussi pour l’ensemble de l’Eglise aujourd’hui, dans sa tâche d’évangélisation ».

Le pape le présentait en effet comme son modèle, dans l’entretien publié par la revue des jésuites français Etudes en septembre dernier, le décrivant en ces termes : « Le dialogue avec tous… ; la piété simple, une certaine ingénuité peut-être, la disponibilité immédiate, un discernement intérieur attentif… un homme de grandes et fortes décisions, capable en même temps d’être si doux ».

Pierre Favre, souligne Mgr Boivineau, « insistait sur le fait qu’il faut aimer ceux avec qui l’on dialogue » : de même aujourd’hui, le monde attend « un Evangile qui parle au cœur ».

Pour conclure, l’évêque donne pour modèle la vocation de « missionnaire pèlerin » de Pierre Favre : « nous sommes des pèlerins… il s’agit de semer largement mais de ne pas toujours attendre d’en voir les fruits immédiatement », explique-t-il, invitant à « une dépossession de soi ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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