La bienheureuse Giuseppina Vannini @ concuoredimadre.blogspot.com

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Un miracle obtenu par l’intercession de la bienheureuse Giuseppina Vannini

La famille camillienne en fête

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Le Vatican reconnaît un miracle obtenu par l’intercession de la bienheureuse Giuseppina Vannini (au siècle : Giuditta Adelaide Agata), fondatrice des Filles de Saint-Camille (1859-1911).
Le pape François a autorisé, le 14 mai 2019, la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret concernant ce miracle, ouvrant ainsi la voie à la canonisation de la bienheureuse, sans préciser, ni sa congrégation, de quel miracle il s’agit.
Giuseppina Vannini est née à Rome le 7 juillet 1859 et a été baptisée sous le nom de Giuditta, Adelaide, Agata.
Elle perd tôt ses parents et est éduquée par sa tante Anna Maria.
Giuditta obtient le diplôme d’enseignante de jardin d’enfants et, à l’âge de vingt et un ans, demande à entrer dans la Congrégation des Filles de la Charité.
Le 2 mars 1883, elle entre au noviciat de Sienne. Mais pour des raisons de santé, elle n’y reste pas longtemps et retourne à Rome. Plus tard, elle est de nouveau acceptée au noviciat et envoyée à la communauté de Montenero (Livourne) où elle reste jusqu’en 1886, puis à Bracciano jusqu’en 1888, puis elle est définitivement renvoyée.
Les supérieurs décident qu’elle n’a pas de vocation de religieuse et à vingt-neuf ans elle se retrouve seule.  À l’âge de 31 ans, Giuditta se confie de nouveau à sa tante et marraine Anna Maria. Sa vie semble être un échec.
En 1891, lorsqu’elle participe à un cours d’exercices spirituels chez les Sœurs de Notre-Dame du Cénacle à Rome, Giuditta rencontre le camillien Fr. Luigi Tezza et lui demande conseil pour sa future vie. Le père, qui, quelques mois auparavant, est nommé procureur général pour restaurer les Tertiaires Camilliens, à une inspiration de lui confier la réalisation de ce projet.
Giuditta accepte et le père Tezza découvre bientôt en elle le caractère de la fondatrice, sûre d’elle, femme de prière et de sacrifice. Il en informe les supérieurs de l’ordre camillien et obtient l’autorisation du cardinal vicaire de Rome pour procéder à cette initiative.
Giuditta et deux autres jeunes femmes préparées par le prêtre forment la première communauté. Le 2 février 1892, anniversaire de la conversion de saint Camille, naît la nouvelle famille camillienne. Le 19 mars suivant, Giuditta, qui prend le nom de Sœur Giuseppina, est nommée supérieure.
Sur les conseils du P. Tezza, les règles de l’Institut religieux naissant sont formulées, en précisant le but : l’aide aux malades, même à domicile.
En 1893, une nouvelle communauté est ouverte à Crémone et en 1894 à Mesagne, dans les Pouilles ; d’autres maisons suivront ailleurs.
Malgré une santé fragile, la supérieure visite les maisons tous les ans, aspire aux Filles et les accompagne avec gentillesse et vigueur. Le 21 juin 1909, après plusieurs difficultés, elle réussit à obtenir le décret de création de l’Institut sous le nom de « Filles de Saint-Camille ».
En 1910, après la dernière visite dans toutes les maisons d’Italie et de France, elle est frappée par une grave maladie cardiaque. Elle meurt le 23 février 1911.
Elle laisse seize maisons religieuses en Europe et en Amérique avec 156 religieuses.
Le 16 octobre 1994, Jean-Paul II l’a proclamée « bienheureuse ».
 
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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