Soeur Lucia Ripamonti @ Institut des Servantes de la Charité

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Irene, sept ans, guérie grâce à l’intercession de sœur Lucia

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Une « Servante de la Charité »

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Le pape François a approuvé un décret reconnaissant un miracle dû à l’intercession de la servante de Dieu Lucia de l’Immaculée (connue sous le nom de Maria Ripamonti) (1909-1954), sœur professe de l’Institut des Servantes de la Charité.
Elle pourrait être prochainement béatifiée. Un nouveau miracle survenu après la béatification sera nécessaire pour la canonisation.
La guérison d’Irene
En 1967, Irene Zanfino, âgée de sept ans, de Merano (Italie) était avec ses grands-parents à Bolzano pendant quelques jours. Pour acheter le journal, elle traversait la rue sur le passage piéton lorsqu’elle a été heurté par une voiture. Elle a été sSecourue par le conducteur et emmenée à l’hôpital civil de Bolzano où les médecins ont constaté l’arrêt cardiaque, sans aucun espoir de pouvoir sauver cette très jeune vie: si elle devait se remettre, elle serait restée paralysée.
Irene Zanfino a passé plusieurs jours dans un coma profond. Les parents et les membres de la famille se sont précipités à l’hôpital, ont prié avec les infirmières religieuses et s’en sont remis à l’intercession de la Vierge Marie et de Soeur Lucia Ripamonti, dont la cause de béatification était en cours à Brescia.
Sœur Lucia Ripamonti, décédée en 1954 à l’âge de 45 ans dans « la gloire de la sainteté », était une « Servante de la Charité », à l’instar des sœurs de l’hôpital de Bolzano. Souvent, dans des cas désespérés, les soeurs mettaient une image sainte sous l’oreiller du patient.
En fait, une semaine plus tard, Irene s’est réveillée et au bout d’un mois, elle était complètement guérie et elle est sortie de l’hôpital, sans séquelles ni douleurs. En grandissant, Irene est devenue infirmière, s’est mariée et a eu trois enfants.
Les vertus quotidiennes
Maria Ripamonti naît le 26 mai 1909 à Acquate, district de Lecco, à l’époque dans la province de Côme (Italie).  Les membres de sa famille ne sont pas particulièrement fervents dans la pratique religieuse, engagés dans le travail en usine et à la maison.
Maria travaille aussi comme ouvrière dans une filature et dans une usine pour aider financièrement sa famille nombreuse depuis très jeune âge, mais elle n’interrompt jamais la pratique quotidienne de la messe et de la communion. Au village, elle se distingue par la pitié et la charité.
Arrivée à Brescia en 1932, elle entre dans l’Institut des Servantes de la Charité, prend le nom de Lucia et fait ses vœux perpétuels en 1938.
Elle vit dans la Maison mère, « servant avec joie de cœur », lit-on dans sa biographie : « Elle a cherché le Seigneur avec passion chez ses supérieurs, chez ses sœurs, dans l’exercice des vertus quotidiennes. »
Sa vie est apparemment une succession « de services humbles » : elle balaye les sols, fait les courses, accompagne les sœurs aux lieux de destination, sert les prêtres qui viennent à la Maison mère pour les exercices spirituels.
Gravement malade, elle meurt le 4 juillet 1954, à 45 ans.
La cause de béatification a été ouverte en raison des grâces reçues par beaucoup après son intercession. Aujourd’hui, elle repose dans la chapelle de la Maison mère de Brescia.
Avec Anita Bourdin

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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