Rencontre avec les malades en soins palliatifs, Vilnius © Vatican Media

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Tweet du pape : rendre les services de santé accessibles à tous

« Unissons nos efforts »

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Unir ses efforts pour rendre les services de santé accessibles à tous : c’est le tweet publié par le pape – avec le hashtag #HealthForAll – ce jeudi 25 octobre 2018 sur sa page Twitter @Pontifex_fr à l’occasion de la Conférence mondiale sur les soins de santé primaires au Kazakhstan, indique Vatican News en italien. Elle se tient à Astana, les 25 et 26 octobre, organisée par l’Organisation mondiale de la santé, l’Unicef ​​et le gouvernement kazakh.
Le pape a en effet écrit : « La santé n’est pas un bien de consommation, mais un droit universel. Unissons nos efforts pour que les services de santé soient accessibles à tous. »
Le thème de la santé est particulièrement cher au pape François. Dans l’exhortation apostolique, Evangelii gaudium il avait exhorté « les dirigeants et le pouvoir financier » à s’assurer qu’il existe des « soins de santé pour tous les citoyens ».
« Lorsque la personne malade n’est pas placée au centre et considérée dans sa dignité, des attitudes sont créées qui peuvent même conduire à spéculer sur les malheurs d’autrui », a-t-il écrit dans le message pour la XXVe Journée mondiale des malades en 2017 : « Le modèle économique du secteur de la santé, s’il est adopté sans discernement, au lieu d’optimiser les ressources disponibles, risque de produire des déchets humains. Optimiser les ressources signifie les utiliser de manière éthique et solidaire et ne pas pénaliser les plus fragiles. »
« S’il existe un secteur dans lequel la culture du déchet montre clairement ses douloureuses conséquences, c’est bien celui de la santé », a déclaré le pape aux participants à la réunion organisée par la Commission italienne des associations caritatives et de la santé de la Conférence épiscopale italienne le 10 février 2017.
Pour la Journée mondiale des malades 2018, il a exhorté les hôpitaux catholiques à se méfier du « risque de commercialisation, qui vise à introduire les soins de santé sur le marché partout dans le monde, pour finir par rejeter les pauvres ». « L’intelligence organisationnelle et la charité, a-t-il ajouté, exigent plutôt que la personne du patient soit respectée dans sa dignité et soit toujours au centre du processus de soins. »
Enfin, dans son discours devant le Corps diplomatique du 8 janvier 2018, le pape a déclaré : « Défendre le droit à la vie et à l’intégrité physique signifie … protéger le droit à la santé de la personne et des membres de sa famille. Aujourd’hui, ce droit a des implications qui vont au-delà des intentions initiales de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui visait à affirmer le droit de toute personne de bénéficier des soins médicaux et des services sociaux nécessaires. »
Les participants à la conférence d’Astana ont publié aujourd’hui une déclaration, quarante ans après les engagements pris à Alma Ata en 1978, dans lequel ils soulignent que toutes les personnes doivent avoir « un accès équitable aux soins de santé de qualité et efficaces dont elles ont besoin, en veillant à ce que l’utilisation de ces services ne les expose pas à des difficultés financières ».
Ils soulignent également « l’importance de la santé pour la paix, la sécurité et le développement socio-économique ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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