« Dire « oui » au Seigneur signifie avoir le courage d’embrasser la vie telle qu’elle vient avec amour, avec toute sa fragilité, sa petitesse, et avec ses contradictions. »
Lors de l’angélus du 8 décembre 2016, le pape mettait en garde contre « les ‘oui à moitié' » : « Nous sommes bons pour faire semblants de ne pas bien comprendre ce que Dieu voudrait et ce que la conscience nous suggère. Nous sommes aussi rusés, et pour ne pas dire un vrai non à Dieu, nous disons : « je ne peux pas », « pas aujourd’hui, mais demain » ; « demain je serai meilleur, demain je prierai, je ferai du bien, mais demain ». Et cette ruse nous éloigne du « oui », nous éloigne de Dieu et nous conduit au « non », le « non » du péché, le « non » de la médiocrité. »
« Le vrai bonheur, expliquait-il aussi à l’angélus du 1er novembre 2017, ne consiste pas à avoir quelque chose ou à devenir quelqu’un : le vrai bonheur c’est d’être avec le Seigneur et de vivre par amour. » Les Béatitudes « ne demandent pas des gestes éclatants, elles ne sont pas pour les supermen, mais pour qui vit les épreuves et les fatigues de chaque jour. »
Et le pape de rendre hommage aux chrétiens « de la porte à côté », « tant de personnes simples, cachées qui, en réalité, aident Dieu à faire avancer le monde ».