« Pour prier bien, on a besoin d’arriver à avoir un cœur d’enfant », explique le pape François dans un tweet publié ce 1er mars 2019 sur @Pontifex.
Le message rappelle ses récentes catéchèses du mercredi sur le Notre Père, notamment celle du 16 janvier où il s’est arrêté sur « le premier mot » du Notre Père, dans lequel « nous trouvons tout de suite la nouveauté radicale de la prière chrétienne ». Évoquant l’emploi par saint Paul du terme araméen « Abba », le pape a précisé que « dire “Abba” est quelque chose de beaucoup plus intime et plus émouvant que d’appeler simplement Dieu “Père”. Voilà pourquoi il a été parfois proposé de traduire ce mot araméen originel “Abba” par “Papa” ».
Nous sommes invités, a-t-il poursuivi, « à avoir avec Dieu la même relation que celle d’un enfant avec son papa », un enfant « complètement enveloppé par l’étreinte d’un père qui éprouve pour lui une infinie tendresse ». Pour bien prier, a alors expliqué le pape, il faut avoir un cœur d’enfant : non pas un cœur « suffisant », mais celui « d’un enfant dans les bras de son papa ».
Dans les moments difficiles de la vie, dans les moments où l’on est rongé par la culpabilité, le pape a exhorté à prier en commençant par « Abba », « papa » : « Il ne cachera pas son visage… Il te répondra… tu as un Père qui t’aime ». « Dieu te cherche même si tu ne le cherches pas. Dieu t’aime même si tu l’as oublié ».
