« Un appel pressant au désarmement sera au cœur du voyage du pape François en Thaïlande et au Japon », du 19 au 26 novembre 2019, a déclaré le secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin.
« Nous courons en fait un grand danger, a-t-il dit, car nous voyons qu’au lieu de la destruction des arsenaux, la tendance actuelle est de se réarmer. Et ceci sans garantir une plus grande sécurité aux populations, en soustrayant en effet des ressources importantes au développement des sociétés. »
Le cardinal a répondu aux questions des journalistes concernant le prochain voyage du pape François en Asie et la situation en Syrie, en marge de la présentation du livre de Mgr Dario Edoardo Vigano, « Le cinéma des papes. Documents inédits de la cinémathèque du Vatican », à l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège à Rome, le 29 octobre 2019, indique Vatican News en italien du 29 octobre.
Le secrétaire d’État a déclaré que le pape François se préparait « avec beaucoup de soin » au voyage en Thaïlande et au Japon. Ce sera un retour dans cette région après le voyage au Myanmar et au Bangladesh (27 novembre- 2 décembre 2017).
En ce qui concerne la Syrie, toujours en conflit, le cardinal Parolin a rappelé que le Saint-Siège insistait toujours sur « l’importance du dialogue et de la négociation pour résoudre les problèmes qui continuent de causer tant de souffrances ».
Le Secrétaire d’Etat a fait observer que la guerre contre Daech avait déjà été déclarée terminée, mais qu’il importait d’éliminer « la culture à l’origine de ce phénomène » et que cela se fasse en apportant « des réponses aux besoins de la population » et en procédant à des « réformes ». C’est seulement ainsi, a-t-il conclu, qu’il sera possible « d’éviter les dérives qui se sont manifestées dans l’expérience de Daech.
