Session inaugurale du Synode sur l'Amazonie, 7 octobre 2019 © Vatican Media

Session inaugurale du Synode sur l'Amazonie, 7 octobre 2019 © Vatican Media

Synode pour l'Amazonie: «Tous une responsabilité vis-à-vis de notre maison commune»

«L’appel à une fraternité universelle»

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« Nous avons tous une responsabilité vis-à-vis de notre maison commune » et « personne ne peut dire : ‘je n’ai rien à voir avec cela’ », déclare le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, capucin, archevêque de Kinshasa (République démocratique du Congo), au cours du point presse du synode sur l’Amazonie, ce mardi 22 octobre 2019, à 13h30, indique Vatican News en italien. Il a aussi été question de « l’appel à une fraternité universelle ».
Ont aussi participé à cette rencontre avec la presse internationale : Mgr Karel Martinus Choennie, évêque de Paramaribo (Surinam) ; Mgr Héctor Miguel Cabrejos Vidarte, O.F.M., archevêque de Trujillo, président de la Conférence épiscopale (Pérou), président du Conseil épiscopal latino-américain (C.E.L.AM.) ; Mme Judite da Rocha, coordinatrice nationale du Mouvement des victimes de barrages (Brésil).
Comme chaque jour, ont également participé à cette rencontre conduite par Cristiane Murray, vice-directrice du Bureau de presse du Saint-Siège, Paolo Ruffini, préfet du Dicastère pour la communication et le p. Giacomo Costa, SJ, secrétaire de la Commission pour l’information du synode.
C’était « le dernier jour des groupes linguistiques » qui ont travaillé à partir de la première version du document final : « un travail qui nécessite comparaison et proposition de solutions », a expliqué le père Costa. L’ensemble sera ensuite confié aux responsables de la rédaction du document, au rapporteur général, aux secrétaires spéciaux qui, avec l’aide des experts et en lien avec la Commission pour la rédaction du document, commenceront à travailler demain, 23 octobre, pour proposer la version finale du document qui fera ensuite l’objet d’un vote.
La nature, l’être humain et le rôle de l’Église ont été les trois mots clés de l’intervention de Mgr Héctor Miguel Cabrejos Vidarte. Il a mentionné l’amour de la nature de saint François d’Assise, dont témoigne également le pape François dans Laudato si’, et a appelé à une réflexion sur la dignité de l’homme: « Il ne faut pas parler de ces sujets comme s’ils ne concernaient que l’Amazonie, c’est un appel à une fraternité universelle ».
Mgr Karel Martinus Choennie, évêque de Paramaribo, au Suriname, où vivent à la fois des indigènes et des descendants des esclaves, a indiqué que son pays est l’un des plus «verts» sur la planète : 92% de son territoire est constitué par la forêt originelle: « Si la déforestation, en Amazonie, augmente même de 5%, elle aura un effet désastreux et irréversible », a-t-il déclaré, appelant à des changements de mode de vie.
Judite da Rocha, coordinatrice nationale du Mouvement des victimes de barrages, a souligné l’impact de l’arrivée de centrales hydroélectriques dans les régions amazoniennes. Elle a parlé des conséquences pour les peuples autochtones et, entre autres, de la dispersion des communautés traditionnelles : « Nous n’existons pas, nous ne sommes pas indemnisés après ces interventions », a-t-elle déclaré en ajoutant qu’il y a encore les maladies mentales, les dépressions et les suicides.
 
 
 
 

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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