Le pape salue la foule © Vatican Media

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St Georges : le pape offre des glaces aux sans-abri

Un cadeau à 3000 personnes pour sa fête

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Pour sa fête, la saint Georges, ce 23 avril 2018, le pape François – Jorge Mario Bergoglio – offre des glaces aux sans-abris de Rome.
Le pape souhaite en effet « célébrer sa fête avec les plus nécessiteux », indique un communiqué de l’Aumônerie apostolique : 3000 glaces seront distribuées aux personnes quotidiennement accueillies dans les cantines, les foyers de nuit et les structures de la capitale gérées par Caritas.
D’après Vatican News, ce pourrait être en réalité jusqu’à 5000 glaces distribuées de la part du pape dans les centres d’accueil de Sant’Egido, au Centre jésuite Astalli pour les réfugiés… ces « petits gestes », précise l’aumônerie, sont reçus avec « une grande joie » par les plus pauvres, touchés que le pape pense à eux.
Les SDF vivant près des colonnades de la place Saint-Pierre – où le pape François a fait installer des douches – ont également reçu leur part de ce présent de fête.
Saint Georges, au IVe siècle (✝ 303), a souffert le martyr sous l’empereur romain Dioclétien qui régna du 20 novembre 284 au 1er mai 305. Celui-ci voulait contraindre les peuples de l’empire à offrir des sacrifices aux dieux païens, spécialement ses soldats, en gage de fidélité à sa personne.
Georges, qui était un officier originaire de Cappadoce, un chrétien, préféra la fidélité au Christ : il refusa de rendre un culte aux dieux païens et il paya de sa vie sa fidélité.
La légende rapporte des tortures d’une cruauté inimaginable : il aurait été jeté dans un puits, contraint d’avaler du plomb fondu, aurait brûlé dans un taureau de bronze chauffé à blanc, aurait été taillé en pièces et donné en nourriture à des oiseaux de proie. Chaque fois, il aurait été ramené à la vie par la force du Christ et sa prière aurait obtenu d’innombrables miracles, avant de mourir.
Son témoignage frappa tant les chrétiens que son culte se répandit rapidement et l’empereur Constantin lui fit édifier une église à Constantinople. Des milliers d’églises lui sont aujourd’hui dédiées dans le monde et des villes nombreuses portent aussi son nom. L’Angleterre et l’Ethiopie l’ont pour saint patron.
Au XIe siècle, la légende de la victoire de saint Georges contre un dragon représentant le démon vient s’ajouter à celles de ses « réanimations » successives et prodigieuses.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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