Lumière de la coupole intérieure, Saint-Pierre @ Vatican Media

Lumière de la coupole intérieure, Saint-Pierre, capture @ Vatican Media

Sainte Lucie : sous le signe de la lumière

Salut aux jeunes, malades, personnes âgées, époux

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Une fête sous le signe de la lumière : c’est ainsi que le pape François a évoqué la mémoire de sainte Lucie, vierge et martyre en Sicile, à Syracuse (13 décembre).
Lors de l’audience générale qu’il présidait salle Paul VI le 11 décembre 2019, il a salué comme de coutume les jeunes, les personnes âgées, les personnes malades et les nouveaux époux, mentionnant la sainte dont le nom signifie « lumière ».
Le pape a formulé ses vœux dans la perspective de Noël : « Je vous souhaite à tous que la lumière de l’Enfant Jésus, désormais à l’horizon, inonde votre vie par sa bénédiction. »
Sainte Lucie fut victime de la persécution de l’empereur romain Dioclétien, en 304. « Tant qu’elle vécut, elle garda sa lampe allumée pour aller au-devant de l’Époux et, conduite à la mort pour le Christ, elle mérita d’entrer avec lui dans la salle des noces et de posséder la lumière qui n’a pas de fin », dit le martyrologe romain.
Comme chaque année à cette date, une messe « pour le bonheur et la prospérité de la France » sera célébrée le 13 décembre, à 17h en la basilique papale de Saint-Jean-du-Latran, par le cardinal Paul Poupard , président émérite du Conseil pontifical pour la culture, indique le site de l’ambassade de France près le Saint-Siège.
Cette tradition remonte au roi de France Henri IV, né sous la protection de la sainte, le 13 décembre 1553, à Pau. Le roi avait voulu marquer la reprise du dialogue entre la France et la papauté en faisant don au chapitre des chanoines du Latran de l’abbaye de Clairac. En remerciement, le roi – et après lui les chefs de l’Etat français – a reçu le titre de « chanoine honoraire du chapitre du Latran ». Et l’on prie donc pour la France à Rome quand revient l’anniversaire du roi Henri IV.
Une autre messe pour la France est célébrée chaque année à Saint-Pierre, en la chapelle de sainte Pétronille, vierge et martyre qui y repose, patronne secondaire de la France et considérée comme la fille, en tous cas spirituelle, de saint Pierre, et la France, par analogie comme la « fille aînée » de l’Eglise.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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