Capture CTV - Veillée de prière de la Divine Miséricorde, 2 avril 2016

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Saint Jean-Paul II et le pape François «unis de manière intime» par la miséricorde

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Le dimanche de la Miséricorde, par Mgr Slawomir Oder

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Le thème de la miséricorde « unit de manière intime » les papes Jean-Paul II et François, estime Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause de canonisation de Jean-Paul II, « et, en même temps, il constitue une formidable voie de continuité entre les deux pontificats ».
C’est ce qu’il a dit à Radio Vatican à la veille de la fête de la Miséricorde divine qui sera célébrée dimanche prochain, 23 avril 2017. La fête a été instituée par Jean-Paul II en l’an 2000, à l’occasion de la canonisation de sainte Faustine Kowalska (1905-1938), apôtre de la Miséricorde divine, pour célébrer le premier dimanche après Pâques.
Le thème de la miséricorde « unit » les deux pontifes, affirme Mgr Oder : « Tous deux viennent de situations marquées par le bouleversement social, par les difficultés historiques. C’est justement la sensibilité humaine, le caractère historique concret et l’attention que prêtent les deux pontifes à la dignité de l’homme et aux questions des plus pauvres  … qui les rend aussi proches dans leur manière d’aborder le problème de la Miséricorde divine. »
« La miséricorde, poursuit-il,  suppose l’accueil et un processus de compréhension constant du cœur de l’homme. » En même temps, « il n’y a certainement pas de contradiction entre la justice et la miséricorde ». « Dans la perspective du siècle passé, nous pouvons dire clairement ce que signifie la justice humaine sans Dieu : elle porte à l’opprobre, à la négation de l’homme, à un système d’esclavage et à la négation de la dignité de la personne. »
« Nous devons toujours nous rappeler, estime Mgr Oder,  que, quoi qu’il en soit, la révélation de la Miséricorde divine porte avec elle une obligation morale, religieuse de l’homme à accueillir ce mystère, mais aussi à se convertir à ce mystère. »
Mgr Oder explique le choix du premier dimanche après Pâques pour célébrer la fête de la Miséricorde divine: « Il n’est pas possible de penser à la Miséricorde divine sans la résurrection du Seigneur, dit-il,  parce que la résurrection du Seigneur, la Pâque du Seigneur est le sommet de la révélation de la miséricorde de Dieu, cette ouverture à la vie, à la vie éternelle. C’est un don suprême que Dieu fait à l’homme dans le Christ. Jésus est venu dans le monde précisément pour révéler le visage miséricordieux de Dieu. »
Avec une traduction de Constance Roques

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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