Le pape François a reçu et salué une vingtaine de chefs religieux représentant les religions abrahamiques en fin d’après-midi le mercredi 15 janvier 2020, à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, indique le site Il Sismografo. Ces leaders participaient à une conférence à l’Université grégorienne (14-16 janvier) consacrée à la non-violence.
« Comme le pape François nous l’a dit hier soir, notre objectif devrait être de construire une fraternité, ce qui signifie des liens d’amitié », a déclaré le rabbin David Rosen, directeur international des affaires interreligieuses de l’American Jewish Committee et directeur de l’Institut Heilbrunn pour la compréhension interreligieuse internationale de l’AJJ, s’adressant à Religion News Service (RNS).
Parmi les participants à la conférence : le cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux; le Cheikh Abdallah Bin Bayyah, président du Forum pour la promotion de la paix dans les sociétés musulmanes; Riccardo di Segni, le grand rabbin de Rome; et le patriarche grec orthodoxe Theophilos III de Jérusalem et de toute la Palestine.
L’événement, associé à l’Abrahamic Faiths Initiative (AFI) – dialogue guidé et organisé par les chefs religieux américains des trois traditions de la foi abrahamique (le judaïsme, le christianisme et l’islam) – vise à souligner la relation entre foi et non-violence. Il s’agit de « favoriser le respect mutuel, la tolérance et la compréhension entre les traditions de la foi abrahamique dans la recherche d’une plus grande liberté religieuse, stabilité et paix dans le monde », explique une note du bureau du secrétaire d’État américain.
Le 14 janvier, pour l’ouverture de la réunion, les participants ont été reçus à l’ambassade américaine près le Saint-Siège.
L’Abrahamic Faiths Initiative (AFI) a été créé par une organisation à but non lucratif américaine, le Multi-Faith Neighbors Network (MFNN), sous la direction du pasteur Bob Roberts, de l’imam Mohamed Magid et du rabbin David Saperstein, avec le soutien de l’ambassadeur américain pour la liberté de religion dans le monde, Sam Brownback.
