Les chefs religieux, les autorités civiles et les représentants de grandes entreprises technologiques se réuniront les 14 et 15 novembre 2019 au Vatican pour promouvoir la protection des enfants dans le monde numérique, indique un communiqué de l’Académie pontificale des sciences sociales, un des organisateurs – avec l’Alliance pour la dignité de l’enfant et l’Alliance interconfessionnelle pour des communautés plus sûres – de l’événement. La rencontre, intitulée “Promouvoir la dignité numérique de l’enfant – Du concept à l’action”, devrait se terminer par une déclaration commune, en vue de « plans d’action ciblés ».
La conférence s’ouvrira avec une audience papale, au cours de laquelle le pape François s’adressera aux participants, le 14 novembre, dans la salle Clémentine, et se terminera par un discours du cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin, le 15 novembre.
Le grand imam d’Al Azhar, le professeur Ahmed al-Tayyeb – qui a signé une Déclaration sur la fraternité humaine avec le pape François en février dernier – interviendra, en tant qu’invité d’honneur, au cours de la conférence (vendredi 15 novembre).
La rencontre internationale au Vatican s’inscrit dans la continuité du Congrès mondial sur «La dignité de l’enfant dans le monde numérique», organisé à l’Université pontificale grégorienne en 2017, et à la «Conférence interreligieuse de l’Alliance interconfessionnelle pour des communautés plus sûres : Dignité en ligne», tenue à Abou Dhabi en 2018.
Parmi les 80 participants, seront : le cheikh Saif Bin Zayed al Nahyan, vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur des Émirats arabes unis, qui prononcera un discours le mercredi 13 novembre, lors d’une présentation de la conférence à l’ambassade de l’Italie près le Saint-Siège ; la reine Silvia de Suède et le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier.
Jeudi, le rabbin David Rosen et Mme Najat Maalla M’jid, représentante du Secrétaire général de l’ONU pour la violence à l’encontre des enfants, prononceront des discours.
La rencontre au Vatican, lit-on dans un communiqué de l’Académie pontificale, « ne vise pas uniquement à exposer les problèmes, mais à suggérer et à soutenir des initiatives et des plans d’action ciblés ».