Pourquoi la Vierge Marie a été bénie parmi les femmes, tel est le thème abordé par le pape François dans la conversation avec Don Marco Pozza, aumônier de la prison de Padoue, dans le troisième épisode de « Ave Maria », l’émission de la télévision catholique italienne TV 2000, ce mercredi 31 octobre 2018, indique Vatican News en italien.
Né de la collaboration entre le Dicastère pour la communication du Saint-Siège et Tv2000, le programme est structuré en onze émissions, au cours desquelles Don Marco réfléchit avec le pape sur la prière du Je vous salue Marie et rencontre des personnes du monde de la culture.
Marie était la bienheureuse entre toutes les femmes, « parce que, née sans faute et sans péché, elle a été choisie pour être la mère du Christ », souligne le pape.
Le pape confie qu’il a connu Marie grâce à quelques femmes de sa famille : « Ma mère, explique-t-il, ses grands-mères, mais une femme surtout : la religieuse qui m’a préparé à la première communion ». Sa grand-mère paternelle aussi a joué un rôle important dans la vie du pape : « Je passais toute la journée avec mes grands-parents, raconte le pape. Je pourrais dire que ma langue maternelle est le piémontais parce qu’ils parlaient en dialecte. »
Le pape note que c’est la normalité de « vivre dans le peuple et comme le peuple », par contre « vivre sans racines dans un peuple est anormal ». Là naît un péché que le diable aime beaucoup : « le péché de l’élite », dit-il. « Quand je parle de l’élite, ajoute le pape, je ne parle pas de classe sociale, je parle des attitudes de l’âme ». Et il explique : « Vous pouvez appartenir à une Église d’élite ou, comme le dit le Concile, Lumen Gentium’ numéro 12, au saint peuple fidèle de Dieu. C’est cela l’Église : le peuple, mais le peuple fidèle de Dieu. La différence, souligne-t-il, c’est que le diable aime les élites ».
Avec une traduction d’Océane Le Gall
