L’éducation est indispensable dans la lutte contre le terrorisme, a affirmé en substance Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU à New-York.
Intervenant à l’événement “Lutte contre le terrorisme et autres actes de violence basés sur la religion ou la croyance”, le 24 juin 2019, le diplomate a condamné les récentes attaques perpétrées contre les juifs à Pittsburgh, Poway, Paris, contre les musulmans à Christchurch, Queens, Quebec City, et Londres, contre les chrétiens au Sri Lanka, au Sahel, au Nigeria, en Irak et en Syrie.
La lutte contre le terrorisme, a souligné Mgr Auza, « ne sera pas accomplie facilement et rapidement, mais demandera beaucoup de patience, de persévérance, de sagesse, de courage et de leadership ».
Il a alors donné une liste de sept points pour promouvoir la tolérance et l’inclusion : une solide promotion du droit à la liberté de conscience et de religion ; l’égalité devant la loi de tous les citoyens, quelle que soit leur identité religieuse ou ethnique ; une séparation des religions et de l’Etat positive et respectueuse ; la condamnation de l’utilisation de la religion pour inciter ou justifier toute violence, par tous les leaders politique ou religieux ; le soin de toutes les victimes de la violence anti-religieuse ; la promotion du dialogue interculturel et interreligieux.
Enfin, dernier point décliné par Mgr Auza : l’éducation. « L’importance de former la tête et le cœur ne peut pas être exagérée, puisqu’une bonne éducation donne aux personnes, spécialement aux jeunes, la capacité critique d’évaluer les discours destructeurs et les appels démagogiques, ainsi que la confiance de proclamer et de vivre un message différent et constructif en tant que citoyens. »
