Le Saint-Siège « est profondément préoccupé par l’inclusion » dans le document de l’ONU sur la promotion de la santé des réfugiés et des migrants, « de références aux soi-disant ‘droits en matière de procréation’», a déclaré Mgr Jurkovic.
Il a notamment précisé que « l’avortement ou les services d’avortement » ne peuvent pas être considérés « comme une dimension de la santé en matière de reproduction ou des services de santé en matière de reproduction ».
C’est ce que l’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève a déclaré à la 72e Assemblée mondiale de la santé sur la « Promotion de la santé des réfugiés et des migrants», y compris le projet de plan d’action mondial 2019-2023, le 27 mai 2019, à Genève.
Le Saint-Siège, a aussi souligné Mgr Jurkovic, soutient la prémisse du rapport de l’Organisation mondiale de la santé selon laquelle « la nationalité ne devrait jamais servir de base pour déterminer l’accès aux soins de santé ».
Les besoins des réfugiés et des migrants « en matière de soins de santé et l’impact de tout nouveau retard sur la santé publique méritent d’être examinés de toute urgence dans le monde entier », a dit l’observateur.
En ce qui concerne les défis complexes de la migration aujourd’hui, a-t-il poursuivi, le pape François a appelé à une réponse «… moins soucieuse des calculs que de la nécessité d’une répartition équitable des responsabilités, d’une évaluation honnête et sincère des alternatives et d’une gestion prudente ».
Mgr Jurkovic a encore cité le pape qui avait dit, le 6 juillet 2018, qu’« une politique juste est une politique au service de la personne, de toutes les personnes impliquées ; une politique qui offre des solutions capables de garantir la sécurité, le respect des droits et la dignité de tous ».
Mgr Ivan Jurkovic, © wikipedia
ONU: des "soi-disant droits en matière de procréation", par Mgr Jurkovic
Assemblée mondiale sur la santé des réfugiés et des migrants