Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU, est intervenu le 18 octobre 2018 à New York, lors des délibérations de la deuxième Commission de la soixante-treizième session de l’Assemblée générale sur le point 24 de l’ordre du jour, consacré au thème: « L’éradication de la pauvreté ».
Mgr Auza a déclaré que le fléau de la pauvreté était l’un des plus grands défis mondiaux de notre époque, les taux de pauvreté demeurant élevés dans de nombreux pays africains et pays moins avancés. Le nombre de personnes souffrant de la faim a atteint les 815 millions, 844 millions de personnes manquant des services de base en eau, 4,5 milliards manquant d’assainissement sûr, un milliard de personnes vivant sans électricité et 1,46 milliard d’enfants vivant dans la pauvreté dans 104 pays.
Le représentant du Saint-Siège s’est concentré sur ce que le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé le « trouble déficitaire de la confiance » à l’égard des institutions politiques nationales et de la coopération internationale. Il a déclaré que pour rétablir la confiance, ne laisser personne de côté et vaincre l’extrême pauvreté, les pauvres doivent être les dignes acteurs de leur propre destin. La famille, a-t-il affirmé, doit être soutenue en tant que principal acteur du développement humain intégral et durable, et chaque pays doit être l’architecte dynamique de son propre développement.
Pour garder la confiance, a-t-il ajouté, l’aide économique internationale ne peut saper les fondements éthiques et culturels des pays et des sociétés en développement.
© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat