Notre-dame de Fatima: Il y a 23 ans, attentat place Saint-Pierre

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CITE DU VATICAN, Jeudi 13 mai 2004 (ZENIT.org) – Il y a 23 ans, à 17 h 17, la place Saint-Pierre, lors de l’audience hebdomadaire, le pape Jean-Paul II était victime de l’attentat qui aurait dû lui coûter la vie. Le pape a évoqué cette fête hier, et un prêtre du sanctuaire de Fatima l’évoque aujourd’hui au micro de radio Vatican.

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En effet, le 13 mai 1981, à 17 h 17, la main d’Ali Agça a tiré mais « une autre » a dévié la balle, selon l’analyse de Jean-Paul II lui même, qui voit là une intervention de la Vierge Marie: c’était la fête de Notre-Dame de Fatima.

Après l’attentat, le pape s’est fait apporter le troisième secret de Fatima, et il a permis qu’il soit publié en l’an 2000 à Fatima, lors de la béatification des pastoureaux Jacinta et Francisco: le message de la Vierge, confié à la troisième voyante, Lucie, qui vit toujours, et est devenue Carmélite à Coïmbra.

A l’occasion de ce voyage, le pape a offert à la Vierge de Fatima l’anneau que le cardinal Stefan Wyszynski lui avait offert. Il avait auparavant donné au sanctuaire une des balles qui l’a frappé et elle a été sertie dans la couronne de la statue de la Vierge.

Hier, lors de l’audience générale, le pape a invité les fidèles à prier Marie et à célébrer cette fête, qu’il a voulu inscrire au calendrier universel, en disant: « Je vous encourage à vous adresser sans cesse et avec confiance à Marie, et à lui confier vos voeux ».

Mais surtout, au cours de cette même audience, il n’a pas échappé aux observateurs que le pape a commenté le Ps 29 en disant: « Dans le psaume 29, le psalmiste, sauvé de la mort, fait monter une prière d’action de grâce, manifestant sa gratitude envers le Seigneur qui l’a délivré du danger et des larmes, et qui lui permet de faire l’expérience de la joie d’un jour nouveau ».

Et au cours de cette même audience, le pape a demandé aux fidèles de prier instamment pour la paix, spécialement en Irak et au Moyen Orient (cf. ZF040512).

Or, le message de Fatima, « c’est avant tout celui de la paix », a confié aujourd’hui à Radio Vatican le P. Clemente Dotti, responsable du secteur des confessions du sanctuaire de Fatima.

Il explique: « La Madone a demandé ici à Fatima avant tout la paix au cours de la Première guerre mondiale, et elle a demandé de prier pour que le conflit cesse. Je voudrais rappeler qu’il y a ici, à Fatima, un morceau du Mur de Berlin, une barrière qui s’est élevée par haine, contre des gens, de l’Eglise, et abattu pas la foi du peuple. Ici, à Fatima, ce morceau de mur est présent pour témoigner que la Madone a réussi à entrer et à vaincre, même là où il paraissait que le rideau de l’athéisme était infranchissable. Aujourd’hui encore, on a besoin de paix. La Madone a dit justement que la prière est le seul moyen qui conduit à obtenir la paix parce que la paix est un don de Dieu ».

A propos de Sr Lucie, il précise: « Elle est au Carmel. Elle a demandé la clôture pour être en communion avec Dieu dans la prière. Même si elle a 97 ans, elle a encore l’esprit extrêmement lucide. A la question d’un cardinal: « Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez vu la Madone? », elle l’a regardé de ses yeux vifs, et a dit; « Eminence, nos vocabulaires ne contiennent pas ces mots-là ». Voilà la vivacité de cette femme de 97 ans ».

A propos de l’attentat, le P. Clemente Dotti ajoute: « Effectivement depuis ce jour-là le pape a connu plus profondément le message de Fatima, au point qu’il est venu ici trois fois. Donc, le lien du pape avec Fatima est certainement très profond. Mais il s’est approfondi après l’attentat, parce qu’il a reconnu qu’une main maternelle avait dévié le projectile qui aurait dû lui être fatal. Le 13 mai 1981, jour de l’attentat, a été non seulement pour le pape un jour de croissance pour sa dévotion envers la Madone, mais aussi pour les fidèles, qui ont reconnu à ce signe de la Madone une protection maternelle, afin que même malade ce pape puisse diffuser le message au monde entier, et que dans sa maladie il donne des signes d’une vitalité et d’une force intérieure que tous ne possèdent pas. Lui, à son âge, et avec sa maladie, continue d’être en première ligne pour proclamer la vérité d’une voix forte.

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ZENIT Staff

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