Les vocations ne se « fabriquent » pas, il faut « prier », exhorte Benoît XVI

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Rencontre avec le clergé à Freising (1)

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ROME, Jeudi 14 septembre 2006 (ZENIT.org) – La vocation ne se « fabrique » pas, il faut prier, exhorte Benoît XVI : la vocation passe « du cœur de Dieu au cœur de l’homme ».

Le pape Benoît XVI a été accueilli par le soleil bavarois et les foules en liesse à son entrée à Freising, l’ancien siège épiscopal : les cloches de la ville ont sonné à toute volée jusqu’à son entrée dans la cathédrale. Le pape était arrivé de Ratisbonne en hélicoptère.

Sur le parvis de la cathédrale où le pape a été ordonné prêtre par le cardinal von Faulhaber en 1951, le maire a présenté à Benoît XVI les livres d’or, de la ville et de la cathédrale, et parmi les présents, la ville a offert au pape un ours en porcelaine blanche, représentant l’ours de saint Corbinien, si cher au pape, et une cloche. Partout, des fleurs, autour des livres d’or, pour orner la cloche.

A son entrée le pape a été accueilli par le chœur et l’orchestre de cuivres : une caractéristique de cette visite du pape dans sa patrie, que cette grande qualité de la musique liturgique.

Le pape avait rendez-vous pour une liturgie de la parole avec prêtres, diocésains et religieux, les diacres, les diacres permanents. Certains prêtres avaient été ordonnés en même temps que le pape et son frère : Benoît XVI les a salués particulièrement à l’issue de la célébration.

Le pape a pris la parole après la salutation du cardinal Friedrich Wetter, archevêque de Munich-Freising.

Le pupitre du pape avait été placé à mi-chemin sur la volée de marches qui séparent l’assemblée du choeur où était le chapitre cathédral, ainsi que Mgr Georg Ratzinger.

Tout d’abord, sans regarder les feuillets préparés, le pape s’est adressé à l’assemblée spontanément en évoquant ses souvenirs, en se réjouissant de la belle restauration de la cathédrale, où il a, disait-il, « ordonné de nombreux diacres et prêtres ». La cathédrale resplendissait avec ces murs blancs rehaussés par l’or des stucs et les couleurs des toiles.

Le pape Ratzinger mentionnait la procession de saint Corbinien, cet évêque de Freising venu de France, dont le reliquaire recouvert d’or et de pierreries était présent au bas des marches. Il évoquait cette présence concrète puisqu’il a, disait-il, pu voir de ses yeux les humbles restes du saint. Et il soulignait combien l’Eglise est en marche, en « procession ».

Puis le pape annonçait qu’il n’allait pas lire son homélie préparée, continuant à parler d’abondance du cœur : un applaudissement saluait cette décision.

Il voulait souligner seulement deux points : la vocation, et les points cardinaux de la vie du prêtre, un point que le pape soulignait pour la seconde fois en six jours.

La vocation, soulignait le pape, ne se « fabrique pas », il faut « prier », c’est quelque chose qui se passe entre « le cœur de Dieu et le cœur de l’homme ».

Benoît XVI commentait le passage de l’Evangile où le Christ exhorte ses disciples à prier le « maître de la moisson » à « envoyer des ouvrier à sa moisson ».

Il invitait l’assemblée à prier, une prière qui est « un appel au cœur de Dieu et au cœur des hommes », afin que le cœur de l’homme soit « disponible » à cet appel et « persévérant », « dans les moments de joie et dans l’obscurité de la nuit, avec les difficultés ».

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ZENIT Staff

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