Le pape François a reçu au Vatican, ce vendredi 18 mars 20018, l’ancien grand rabbin de France (de 1980 à 1987), René-Samuel Sirat, co-modérateur de la Conférence mondiale des religions pour la paix, annonce le Saint-Siège qui ne communiqué pas, selon la coutume, pour une audience privée.
Né en 1930, le rabbin français a participé à la première Rencontre des religions pour la paix à Assise en 1986, autour de Jean-Paul II.
En 1999, il a participé, avec le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, à la création de la Fondation pour la recherche et le dialogue interreligieux et inter-culturels à Genève par le Patriarcat œcuménique.
Il est l’auteur de « La Tendresse de Dieu » (NiL Éditions, 1996), un thème cher au pape François.
Un autre point de rencontre: le refus d’être statique et la volonté de marcher. Il disait, lors de l’inauguration de la nouvelle Maison Rachi, à Troyes, le 10 septembre 2017: « Ce qu’il faut comprendre, c’est que la halakha est par définition dynamique. Elle n’est pas statique. Sa racine même signifie marcher. »
Il est en effet président-fondateur de l’Institut universitaire européen Rachi de Troyes (France) et directeur-fondateur de la chaire Unesco « Connaissance réciproque des religions du Livre et enseignement de la Paix ».
Il soutient également le projet Aladin de l’UNESCO, « un programme culturel et éducatif qui vise à mettre à la disposition de tous des informations historiques et culturelles, fiables et accessibles, portant sur les enjeux liés aux relations judéo-musulmanes ». Le projet a été lancé par la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Engagé dans le dialogue interreligieux et militant pour la paix, le rabbin Sirat est à la fois intellectuel, enseignant et homme de terrain. Il est président de l’Académie Hillel, membre du Consistoire Central de France et président d’Honneur d’Artisans de Paix depuis sa création en 1994.
