Le pape François s’est envolé pour le Caucase le 30 septembre 2016 aux alentours de 9h15 depuis l’aéroport de Rome-Fiumicino. Durant ce voyage de trois jours en Géorgie et en Azerbaïdjan, il souhaite « favoriser la rencontre et le dialogue entre les cultures et entre les religions ».
Pour son 16e voyage apostolique, le pape retourne une seconde fois dans le Caucase, après sa visite en Arménie en juin. L’avion papal – de la compagnie aérienne Alitalia – est attendu aux environs de 15h (13h à Rome) dans la capitale géorgienne Tbilisi, après quatre heures de vol.
Dans un télégramme envoyé au moment du départ au président de la République italienne Sergio Mattarella, le pape explique que son voyage apostolique a pour but de « favoriser la rencontre et le dialogue entre cultures et religions diverses », de « renforcer le chemin de l’unité des chrétiens » et de « confirmer la communauté catholique dans la foi ».
Concluant son message, le pape François souhaite « le progrès spirituel, civil et social » de l’Italie.
Le pape argentin sera le deuxième pape à fouler la terre de ces deux pays durant trois jours, sur les traces de Jean-Paul II qui avait visité la Géorgie en 1999 et l’Azerbaïdjan en 2002.
Ce voyage aura une forte dimension oecuménique et interreligieuse. En Géorgie, les catholiques représentent moins de 1% de la population à majorité orthodoxe (87%) et comptant 10% de musulmans. En Azerbaïdjan, pays à 97% musulman, les catholiques sont une toute petite communauté : la capitale, Bakou, compte une seule paroisse.
Comme il le fait traditionnellement avant tous ses voyages internationaux, le pape François a fait halte à la basilique romaine de Sainte-Marie-Majeure avant de se rendre à l’aéroport, pour confier l’événement à la Vierge Marie.