La solidarité : une clef pour découvrir la vérité sur la famille

Print Friendly, PDF & Email

Intervention de Carl Anderson, chevalier suprême des Chevaliers de Colomb

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Vendredi 16 janvier 2009 (ZENIT.org) – La solidarité est beaucoup plus qu’une vertu : elle est la clef pour découvrir la vérité sur les relations familiales et sur les fondations de la civilisation de l’amour.

Carl Anderson, chevalier suprême des Chevaliers de Colomb et consulteur au Conseil pontifical pour la famille, s’est exprimé le 16 janvier lors de la 6e Rencontre mondiale des familles, à Mexico.

Citant Jean-Paul II (1978-2005) dans l’encyclique Sollicitudo Rei Socialis, Carl Anderson a ainsi défini le concept de solidarité comme « une indubitable vertu chrétienne qui tient ses racines profondes de la foi et de la charité chrétienne ».

Cette solidarité montre que, au-delà des liens humains naturels, il existe un modèle d’unité pour l’humanité « qui est un reflet de la vie intime du Dieu Trinité et que les chrétiens appellent ‘communion’ ». « L’homme est ontologiquement destiné à une vie de communion avec les autres », a-t-il ajouté. « C’est la base de la civilisation de l’amour ».

Le concept d’interdépendance

Pour Carl Anderson, la solidarité doit être comprise dans un contexte d’interdépendance : l’être humain dépend du reste des êtres humains, non seulement au niveau horizontal (entre ses semblables) mais aussi verticalement (entre les générations) et c’est ce qui se passe dans la famille.

Mais pour le chevalier suprême des Chevaliers de Colomb, cette solidarité intergénérationnelle est en danger à cause du divorce, de l’abandon et de la séparation entre couple et paternité.

« Si l’avenir de cette solidarité doit se construire sur cette communion de personne, la famille est la championne de cette communion – non seulement comme maîtresse de vertus sociales mais aussi comme le modèle premier de la communion trinitaire des personnes ».

« Sans solidarité dans la famille, il n’y aura pas de solidarité en dehors de la famille », a-t-il conclu. « Sans la compréhension et la défense de la famille, on ne comprendra pas facilement la société comme famille humaine, l’Eglise comme famille chrétienne ou la paroisse comme famille des familles ».

Karna Swanson/Marine Soreau

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel