Il était 16h56. Le pape François faisait le tour de la place d’Espagne à la fenêtre ouverte de la berline qui le ramenait au Vatican après l’hommage floral traditionnel à l’Immaculée, au coeur de la Rome historique, et comme c’est la tradition le 8 décembre.
Quelqu’un dans la foule a tendu au pape une rose blanche, immédiatement recueillie par le chef de la gendarmerie vaticane, Domenico Giani, souriant.
On sait que le pape François est un ami de sainte Thérèse de Lisieux et de sa spiritualité de l’Amour miséricordieux. En voyage, il emporte un livre de sainte Thérèse dans sa fameuse sacoche noire.
La biographie de Francesca Ambrogetti et Sergio Rubin (« Je crois en l’homme: Conversations avec Jorge Bergoglio », chez Flammarion) révèle un détail de cette amitié spirituelle: « Lorsque j’ai un problème, je demande à la sainte non pas de le résoudre, mais de m’aider à l’assumer, et en guise de signe, je reçois presque toujours une rose blanche » (p. 148). Le pape avait une image de la « petite Thérèse » sur son bureau (p. 147).
Le biographe britannique Austen Iverreigh rapporte pour sa part (« The great Reformer »), qu’au moment du conclave, le 12 mars 2013, lorsque le cardinal Bergoglio entra dans sa chambre – n° 207 – à Sainte-Marthe, il a trouvé une rose blanche sur son lit.