L’Eglise catholique en relation de confiance et en dialogue avec tous les chrétiens

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Mgr Fortino au micro de Radio Vatican

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CITE DU VATICAN, Mercredi 10 novembre 2004 (ZENIT.org) – « Aujourd’hui, l’Eglise catholique est en relation de confiance, de dialogue et de discussion, de recherche commune avec tous les chrétiens dispersés dans le monde », indiqué Mgr Eleuterio Fortino, secrétaire du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens, au micro de Radio Vatican, à l’occasion du 40e anniversaire du décret conciliaire sur l’œcuménisme.

« Pour l’Eglise catholique, le décret sur l’œcuménisme est la Charte de l’engagement œcuménique. D’où nos contacts avec les autres Eglises et communautés ecclésiales. Il a aussi permis de lancer la préparation et la divulgation de l’esprit et de l’action œcuménique dans l’Eglise catholique. Le décret a été suivi par d’autres initiatives pour en assurer la réception et l’application concrète dans l’Eglise : dans la prière, dans les relations avec les autres sur place, dans l’organisation des commissions œcuméniques des synodes des Eglises orientales catholiques et des conférences épiscopales nationales.

« Ce réseau de transmission, de réflexion, a constitué le véritable chemin de la diffusion de l’esprit œcuménique de l’Eglise catholique.

« Toujours à la lumière du décret conciliaire, l’Eglise catholique a instauré des relations et un dialogue avec toutes les Eglises d’Orient et d’Occident. Le dialogue est en cours ; aujourd’hui, l’Eglise catholique est en relation de confiance, de dialogue et de discussion, de recherche commune avec tous les chrétiens dispersés dans le monde.

« Au concile Vatican II, il y a eu des observateurs qui ont été une grâce de Dieu parce qu’ils ont souligné un problème grave dans l’Eglise. Leur présence a été un acte de bonne volonté, de relation fraternelle parmi les chrétiens, mais a été une présence silencieuse. Aujourd’hui, au contraire, les autres Eglises sont en dialogue direct avec l’Eglise catholique. Par la parole, on a éclairci des problèmes, de façon à discuter sur les difficultés et à louer le Seigneur ensemble, un jour, dans la célébration de l’Eucharistie ».

Le décret conciliaire a été « déterminant », souligne encore Mgr Fortino : « parce que le décret décrit, avant tout, la conviction de l’Eglise catholique sur l’identité de l’Eglise catholique, mais en même temps, il ouvre –en lui donnant une base théologique – la relation réelle, fondée sur l’unique baptême, sur l’adoration commune de la Trinité, sur la profession de foi en Jésus-Christ Seigneur et Sauveur. Après le fondement théologique, le décret a décrit l’exercice de l’œcuménisme, et comment l’appliquer dans la pratique. Et il a permis la mise en place du dialogue, avec les Eglises d’Orient et avec les Eglises provenant de la Réforme protestante ».

Pour ce qui concerne le congrès de Rocca di Papa, « il est a été conçu, initialement, comme un moment de réflexion sur le décret “Unitatis Redintegratio”, sur son rôle dans l’Eglise catholique, sur son rôle dans l’instauration des rapports avec les autres chrétiens. Au fur et à mesure de la préparation du congrès, des nouvelles possibilités de réflexion sont venues au jour. Surtout, la recherche et la participation d’environ 300 personnes assure une recherche large, une recherche géographiquement étendue, de façon à considérer ensemble non seulement ce qui a déjà été fait, mais ce que l’œcuménisme devra encore faire. Concrètement, il y aura une réflexion pratique sur de nouvelles voies pour mettre en œuvre plus profondément ce décret sur l’engagement œcuménique de l’Eglise catholique ».

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ZENIT Staff

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