L’Afrique au cœur d’un échange entre Benoît XVI et le président allemand

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ROME, Dimanche 21 juin 2009 (ZENIT.org) – L’Afrique a été au cœur d’un échange entre Benoît XVI et le président allemand Horst Köhler. C’est ce que souligne L’Osservatore Romano en publiant le 20 juin, la lettre envoyée par le pape au président, en réponse à une lettre envoyée par ce dernier à la veille du départ de Benoît XVI en Afrique.

Le président Köhler y fait part de ses « idées sur le développement de l’Afrique » et de ses « perspectives concernant l’avenir de ce continent ».

« Vos réflexions m’ont accompagné durant mon voyage. Aujourd’hui, après mon retour, je peux confirmer avec une pleine conviction vos expériences », commence le pape.

« L’Afrique est un continent jeune, plein de joie de vivre et de confiance, avec une grande potentialité de créativité », poursuit Benoît XVI. « Bien sûr, les intérêts étrangers et les tensions de sa propre histoire pèsent encore sur le présent et menacent l’avenir ». « Mais la foi vivante, la force morale jeune et la compétence intellectuelle croissante créent un climat d’espérance qui résiste aux défis et permet de les dépasser ».

Dans cette lettre, le pape explique aussi que la « foi peut offrir une contribution décisive et une formation humaine nécessaire ».

« L’Eglise cherche à former les consciences et à œuvrer de l’intérieur afin que les Africains, comme protagonistes du développement de leurs pays, utilisent leurs nombreux dons en faveur de l’édification de la société et de la paix », souligne-t-il.

Le pape estime aussi qu’un « comportement honnête et solidaire qui ne cède pas à la loi du plus fort et ne cherche pas seulement son propre intérêt est comme une espérance qui agit, une semence qui porte déjà en soi un avenir meilleur ».

« Chacun de nous est pensé, voulu, aimé de Dieu », souligne Benoît XVI. « Sur cette base, j’ai aussi pu encourager l’Eglise en Afrique à continuer à assister les victimes de la violence et des maladies comme le Sida, la malaria et la tuberculose et à lutter efficacement contre ces terribles fléaux ».

« J’ai pu dire que l’Eglise, suscitant dans les cœurs des hommes l’amour pour les personnes souffrantes et la disponibilité à aider, fait beaucoup plus contre les maladies dévastatrices que beaucoup d’autres institutions », conclut-il enfin.

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ZENIT Staff

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