Le pape François a rappelé que l’éducation doit préparer « au service des autres », au cours d’un échange par vidéo-conférence avec des étudiants de l’université jésuite Sophia, de Tokyo, au Japon, indique Radio Vatican en italien.
On sait que le pape aime le Japon où il aurait voulu partir servir quand il était jeune jésuite, mais sa santé ne le lui a pas alors permis.
Le pape a répondu à huit questions lors de ce dialogue qui a eu lieu le lundi matin, 18 décembre 2017.
L’éducation, a souligné le pape, ne doit pas préparer à la compétition, mais au service d’autrui, comme l’affirme la devise de l’université Sophia : « Une éducation pour les autres ».
Le pape a mis en garde contre une culture de « concurrence excessive, de compétitivité, de consommation », qui l’éloigne de sa « grande culture millénaire ».
Le pape a évoqué le « phénomène inquiétant » des « jeunes sans racines culturelles, historiques, familiales, humaines »: ce déracinement ne leur permet pas d’affronter les défis du présent, a-t-il ajouté. Et parmi ces racines figure la religion, qui n’est pas « une invention théâtrale », mais naît « du désir humain de se transcender lui-même » et de trouver « l’absolu ».
En insistant aussi sur le respect de l’environnement, le pape a parlé du drame écologique et social que représente la déforestation de l’Amazonie et du risque d’engloutissement de certains petits États insulaires de l’Océanie. Il ne faut pas « tout sacrifier à l’argent », a exhorté le pape revenant sur ces questions.
Il a aussi abordé le thème des migrations, encourageant des efforts pour intégrer les nouveaux arrivants et éviter l’exclusion.
