Madre Carmen Rendiles @ cev.org.ve

Madre Carmen Rendiles @ cev.org.ve

Venezuela : la guérison inexplicable d’une chirurgienne

Print Friendly, PDF & Email

Vers la béatification de Maria Carmen Rendiles Martínez

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le Venezuela, qui traverse une grave crise, se réjouit d’avoir bientôt à célébrer la béatification de Mère Maria Carmen Rendiles Martínez (1903-1977), après la reconnaissance comme d’un « miracle » dû à son intercession, de la guérison d’une chirurgienne.
Le Vatican reconnaît 3 nouveaux “miracles”, le martyre de 16 catholiques espagnols, durant la Guerre civile, et les “vertus héroïques” de 8 baptisés, dont le cardinal primat de Pologne Stefan Wyszynski (1901-1981). Ils seront donc bientôt béatifiés dans leurs pays respectifs.
Maria Carmen Rendiles Martínez est la fondatrice des Servantes de Jésus, au Venezuela, rapporte la Conférence des évêques du Venezuela. Elle est née à Caracas le 11 août 1903, et elle es décédée le 9 mai 1977. Elle avait été déclarée “vénérable” par le pape François le 5 juillet 2013.
La guérison inexplicable
Le miracle obtenu par son intercession est la guérison d’une femme médecin et chirurgien, Trinette Durán de Branger, le 18 juillet 2003. Elle a longtemps travaillé à l’hôpital Miguel Pérez Carreño de Caracas.
Le 20 juin 2003, au cours d’une intervention chirurgicale, en raison d’un câble sans protection, elle reçut une forte décharge électrique dans le bras droit : son gant et ses doigts furent brûlés. Elle consulta plus de 20 médecins qui furent incapables de soulager ses violentes douleurs.
Le 18 juin 2003, elle devait être opérée au bras, mais avec le risque d’en perdre l’usage. Elle passa de bonne heure par le Collège Belén des Servantes de Jésus (Siervas de Jesús), de Caracas, où elle parla avec soeur María San Luis, sœur de sang de la fondatrice. Celle-ci lui affirma que «Madre Carmen allait la guérir».
Elles prièrent un moment ensemble dans un oratoire où la fondatrice avait l’habitude de se reposer. Il y avait là un tableau de Madre Carmen. Au moment où elle implorait sa guérison elle vit un rayon de lumière partir du tableau jusqu’à son bras. Elle ressentit une chaleur intense arriver par la tête et qui pénétrait ses bras, si fortement qu’elle perdit connaissance un instant. Et au même moment, son bras fut complètement guéri. L’opération prévue n’eut pas lieu.
Le cardinal Jorge Urosa Savino, archevêque de Caracas, a fait savoir que 16 autres causes de béatification du Venezuela sont actuellement étudiées, dont celles de laïcs mariés, comme Arístides et Adelita Calvani, ou Lucio León, Amanda Ruiz, et Medarda Piñero, mais aussi 5 évêques deux prêtres, et trois religieuses..
Quelques repères biographiques
C’est à l’âge de 15 ans, que la jeune Carmen a entendu l’appel de Dieu à la vie consacrée.
Et en 1926, Mgr Rafael Lovera lui parle d’une religieuse qui vient d’arriver de France. Carmen et quelques compagnes vont lui rendre visite : lors de cette rencontre avec la mère générale de la Congrégation des Servantes de Jésus que, sans hésitation, elle demande son admission.
Elle entre dans la vie religieuse le 25 février 1927. Elle part en France pendant 2 ans pour consolider sa formation.
A son retour en 1934, elle est en charge des novices. En 1944, elle part pour Valencia (Venezuela) pour fonder la première maison de la congrégation.
De retour à la maison mère à Caracas, elle remplace la mère supérieure qui doit rentrer en France.
En 1966, elle obtient l’approbation pontificale qui amène le décret de séparation de la maison mère en France et reconnaît les sœurs en Amérique comme une nouvelle congrégation.
Mère Carmen devient la première supérieure générale, et elle le restera jusqu’à la fin de sa vie.
 

Share this Entry

Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel