Conférence de presse sur le vol Tokyo-Rome © Vatican Media

Conférence de presse sur le vol Tokyo-Rome © Vatican Media

«J’aimerais me rendre à Pékin. J’aime la Chine»: conférence de presse Tokyo-Rome (3)

« Relativiser les choses, appeler au dialogue, à la paix »

Share this Entry

« J’aimerais me rendre à Pékin. J’aime la Chine ». C’est ce qu’a déclaré le pape François au cours de la traditionnelle conversation avec les journalistes au cours du vol qui le ramenait de Tokyo à Rome au terme de sa visite apostolique en Thaïlande et au Japon, mardi 26 novembre 2019, relève l’agence vaticane Fides (Gianni Valente), ce mercredi 27.
« Interrogé notamment sur les tensions sociales et les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre au cours de ces derniers mois à Hong Kong, le pape a élargi l’horizon, en rappelant que des situations de conflit se sont multipliées au cours de ces derniers mois en diverses parties du monde, citant pour exemple les cas du Chili, de la France – « la France démocratique et un an de gilets jaunes » – le Nicaragua et d’autres pays latino-américains comme le Brésil mais aussi quelques autres pays européens », explique Fides.
Qui précise: « Face à des situations de ce genre, a remarqué le pape, le Saint-Siège « appelle au dialogue, à la paix et il n’y a pas que Hon g Kong. Il existe différentes situations avec des problèmes qu’en ce moment je ne suis pas capable d’évaluer. Je respecte la paix et je demande la paix pour tous ces pays qui ont des problèmes. En Espagne aussi, il existe des problèmes de ce genre. Il faut relativiser les choses et appeler au dialogue, à la paix afin que les problèmes se résolvent » ».
Voici la traduction par Vatican News de ce passage de la conférence de presse du pape François à bord de l’avion de la compagnie japonaise ANA:
Roland Juchem, CIC
Saint-Père, sur le vol de Bangkok à Tokyo, vous avez envoyé un télégramme à Carrie Lam de Hong Kong. Que pensez-vous de la situation là-bas, avec les manifestations et les élections municipales ? Et quand pourrons nous vous accompagner à Pékin ?
Les télégrammes sont envoyés à tous les chefs d’État, c’est un salut automatique et c’est aussi une manière polie de demander l’autorisation de survoler leur territoire. Cela ne signifie pas une condamnation ou un soutien. C’est une chose mécanique que font tous les avions.
Lorsqu’ils entrent, techniquement, ils avertissent qu’ils entrent, et nous le faisons avec politesse. Cela n’a aucune valeur dans le sens de votre question. Cela n’a qu’une valeur de politesse.
Pour l’autre chose que vous me dites : quand on y pense, il n’y a pas seulement Hong Kong. Pensez au Chili, pensez à la France, la France démocratique: une année de gilets jaunes. Pensez au Nicaragua, à d’autres pays d’Amérique latine qui ont des problèmes du même genre et aussi à certains pays européens. C’est une chose générale.
Que fait le Saint-Siège avec ça? Il appelle au dialogue, à la paix, mais il n’y a pas que Hong Kong, il y a différentes situations à problèmes que je ne suis pas capable d’évaluer pour l’instant. Je respecte la paix et je demande la paix pour tous ces pays qui ont des problèmes, même l’Espagne. Il convient de relativiser et d’appeler au dialogue, à la paix, pour que les problèmes puissent être résolus. Et enfin: j’aimerais aller à Pékin, j’aime la Chine.
Traduction @ Vatican News
 
 

Share this Entry

Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel