Mgr Vigano, photo Zenit, LM

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Interpréter la réalité, une question de regard, par Mgr Viganò

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Présentation du message du pape pour la Journée des communications sociales

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« Interpréter la réalité est une question de regard ». C’est ce qu’a déclaré Mgr Dario Edoardo Viganò, préfet du Secrétariat pour la communication, en présentant le message du pape François pour la Journée mondiale des communications sociales, le 24 janvier 2017, au Vatican.

Le préfet a souligné trois appels du pape en vue de la Journée qui sera célébrée le 28 mai : une communication « constructive » ; refuser les préjugés ; favoriser une culture de la rencontre où l’on puisse regarder la réalité « avec confiance ».

Le pape demande ainsi « un style de communication ouvert » : « il y a du mal dans la réalité mais il ne doit pas être ‘protagoniste’ de la réalité », a souligné Mgr Viganò pour qui « interpréter la réalité est une question de regard ».

Quand le pape invite à donner des « bonnes nouvelles », a-t-il expliqué, il ne se réfère pas aux contenus mais « au regard, aux yeux de celui qui raconte ». Il s’agit de promouvoir « une façon de communiquer qui permette aux institutions d’agir, (…), d’exprimer de la solidarité ».

C’est pourquoi il est nécessaire « de corriger sa vue pour regarder l’impureté du monde sans en être englouti » et « de mettre des lunettes adaptées pour regarder la réalité ». L’image des lunettes proposée par le pape, ajoute Mgr Viganò signifie que « tout dépend du regard, … des lunettes avec lesquelles nous choisissons de regarder » la réalité.

Le préfet a cité l’Evangile de Matthieu (6,22) – « si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière » – pour rappeler que « la pureté se réfère à la modalité du regard, non à l’objet regardé ».

Après la présentation au Bureau de presse du Saint-Siège, Mgr Viganò a célébré une messe en l’honneur de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes, a indiqué L’Osservatore Romano. Dans son homélie, il a encouragé le monde de la communication du Vatican à « raconter les faits, y compris dramatiques et même tragiques, en évoquant et en faisant sentir que même le pire scénario peut être celui qui offre à l’amour des parcours originaux de proximité et d’espérance ».

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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