Mgr Auza exhorte les États à « oeuvrer sans relâche afin que les violations des droits humains fassent l’objet d’enquêtes et que les responsables de ces actes soient punis ».
Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, a délivré un discours devant le sixième Comité de la soixante-quatorzième Session de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le point 84 de l’ordre du jour, consacré à : « La portée et l’application du principe de compétence universelle », le 17 octobre 2019 à New York. Le discours a été prononcé par Mgr Fredrik Hansen.
Mgr Auza a condamné les atrocités des génocides, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre perpétrés contre des innocents, en particulier ceux qui appartiennent à des minorités religieuses et ethniques et les citoyens d’États fragiles et en déliquescence. Il a lancé un appel au Comité et aux États pour qu’ils continuent d’oeuvrer sans relâche afin que les violations des droits humains fassent l’objet d’enquêtes et que les responsables de ces actes soient punis.
S’il convient de reconnaître le principe de non-interférence et l’égalité souveraine des États, a-t-il dit, nous avons le devoir de veiller à ce que ceux qui sont responsables de crimes atroces aient à répondre de leurs actes et de préserver l’État de droit aux niveaux national et international.
Mgr Auza a parlé du principe de subsidiarité qui, a-t-il dit, doit être présent dans les discussion sur la compétence internationale. Le Saint-Siège apprécie le rapport du Secrétaire général et le travail des États membres sur l’application de la compétence universelle et espère qu’il y aura une action unifiée et résolue pour « décourager les atrocités futures et asurer la justice pour les victimes ».
L’intégralité du discours en anglais se trouve ici.