Dans le cadre de l’enquête en cours sur les investissements financiers et immobiliers du Secrétariat d’État, des « dispositions » ont été prises à l’encontre d’employés du Vatican, a indiqué le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, dans la soirée du 30 avril 2020.
Ces « dispositions » qui ne font pas l’objet de davantage de précisions, seraient selon la presse italienne des licenciements. Décision qui intervient à l’échéance des mesures adoptées après les premiers interrogatoires de fonctionnaires mis en examen et suspendus de leurs fonctions, en février dernier.
Toujours dans le cadre de cette enquête, des documents et des appareils informatiques ont été séquestrés dans le bureau et au domicile de Mgr Alberto Perlasca, ancien chef du service administratif de la Première Section – affaires générales – de la secrétairerie d’État.
Une saisie de documents et d’appareils électroniques avait déjà été menée dans certains bureaux de la première section de la Secrétairerie d’État et de l’Autorité d’information financière du Vatican, le 1er octobre 2019. Une opération après des plaintes déposées au début de l’été dernier par l’Institut pour les œuvres de religion (IOR) et l’Office du contrôleur général, concernant des transactions financières.