Etats-Unis : Les injections létales remises en question

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CITE DU VATICAN, Mercredi 17 Décembre 2003 (ZENIT.org) – Utilisées aux Etats-Unis depuis 1982 et considérées comme plus humaines que la chambre à gaz, les injections létales sont jugées aujourd’hui comme barbares, indique la revue de presse (www.genethique.org) de la Fondation Jérôme Lejeune (www.fondationlejeune.org).

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La peine de mort par injection létale est utilisée dans 37 des 38 Etats américains qui appliquent la peine de mort. Trois produits différents sont injectés au condamné à mort qui succombe en moyenne dans les 7 minutes.

Le 8ème amendement de la Constitution américaine stipulant que « des châtiments cruels et inhabituels » ne doivent pas être infligés à des condamnés, des avocats ont lancé un recours permettant à trois condamnés d’échapper, au moins provisoirement, à leur exécution.

L’un des produits injectés : le bromure de pancuronium est particulièrement mis en cause. Il « paralyse les muscles mais n’affecte pas le cerveau et les nerfs. Une personne qui en reçoit une injection reste consciente mais ne peut pas se mouvoir ni parler » explique Amnesty International. Notons que les vétérinaires eux mêmes refusent d’utiliser cette substance pour l’euthanasie des chats et des chiens.

La déontologie interdisant aux médecins de pratiquer eux mêmes ce geste, ce sont la plupart du temps des personnels pénitentiaires qui s’en chargent ce qui entraînent de nombreuses erreurs. Les médecins sont rappelés à l’ordre éthique et il n’y a donc pas de supervision médicale. La Grande Bretagne a déjà résolu l’équation : « puisque l’on ne pouvait exécuter un condamné par injection en dehors de la présence d’un médecin, et que les médecins n’avaient pas le droit d’y participer, il fallait tout simplement supprimer la peine de mort. »

Source : Le Quotidien du Médecin 17/12/03

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ZENIT Staff

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