ROME, Mardi 12 septembre 2006 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a exprimé son émotion et sa joie pour toutes les attentions de ses compatriotes et la façon dont ils ont préparé sa visite.
Mentionnant également le travail nécessaire à l’organisation de son voyage, le pape s’est dit ému et confus : « Pour tout cela je ne peux que dire de tout cœur : “Vergelt’s Gott”, ajoutait le pape en Bavarois. Merci de tout cœur ! Que le Seigneur vous récompense pour tout cela, et que la joie dont nous pouvons faire l’expérience grâce à votre préparation vous revienne au centuple ! J’ai été ému lorsque j’ai entendu combien de personnes avaient collaboré pour embellir ma maison et mon jardin ».
Le P. Joseph Ratzinger a habité cette maison avant son ordination épiscopale, en 1977.
« Ce n’est pas pour un seul homme que vous avez fait cela, ajoutait le pape, vous l’avez fait dans la solidarité de la foi, en vous laissant conduire par l’amour pour le Seigneur et pour l’Eglise ».
Déjà, le 5 août, sachant que des jeunes protestants avaient restauré son portail, le pape avait confié sa gratitude au micro de Radio Vatican et de trois télévisions allemandes en disant : « Je me sens rougir pour tout ce qui est fait pour préparer ma visite, pour tout ce que font les gens. Ma maison a été repeinte, une école professionnelle en a refait l’enceinte. Le professeur de religion évangélique a collaboré pour cette enceinte. Ce sont des petits détails, mais ils sont le signe de l’immense travail qui est fait. Je trouve tout cela extraordinaire, et je ne le rapporte pas à moi-même mais je le considère comme le signe d’une volonté d’appartenir à cette communauté de foi et de se servir mutuellement. Manifester cette solidarité et se laisser inspirer en cela par le Seigneur : c’est quelque chose qui me touche et pour cela je voudrais dire merci de tout cœur ».
Enfin, en la fête du saint Nom de Marie, le pape a également souhaité, dans son homélie de Ratisbonne, une bonne fête à toutes les personnes qui portent ce nom, rappelant que c’était aussi le nom de sa mère et celui de sa sœur. Marie, en qui le pape voit « l’avocate des hommes auprès de Dieu ».
