Pape François à la Portioncule d'Assise © CTV

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Clôture du Pardon d’Assise : à la Portioncule, François distribue les trésors du Ciel

Homélie du card. Parolin

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A Assise, à la chapelle de la « Portioncule », abritée par la basilique Sainte-Marie-des-Anges, saint François « qui a renoncé aux trésors de la Terre, distribue à pleines mains les trésors du Ciel », explique le cardinal Parolin.
Les célébrations du « Pardon d’Assise » se sont achevées mercredi 2 août 2017, par la messe présidée à la Portioncule par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État : c’était aussi la clôture du Jubilé du Pardon d’Assise, inauguré le 4 août 2016 par le pape François à l’occasion du VIIIe centenaire de ce « Pardon ».
C’est en effet le 2 août 1216 que le pape Honorius III a accordé, à la demande de saint François, la remise des péchés pour tous les pauvres qui viendraient prier à Assise : « Mes frères, je veux tous vous envoyer au Paradis », aurait dit saint François.
Pour le cardinal Parolin, ces paroles manifestent que l’amour de saint François pour Dieu s’était transformé en compassion et en charité pour le prochain : «Ce sont des paroles qui disent aussi la mission fondamentale de l’Église. Celle de favoriser la rencontre entre Dieu et les êtres humains » et de « montrer une voie de salut offerte à tous».
A la Portioncule, Dieu « se place de notre côté, il veut “tous nous emmener au Paradis”, mais il utilise des canaux d’humilité».
Certes, affirme le cardinal Parolin, « Dieu est présent en tous lieux et est le Seigneur de l’Histoire », mais il existe « des lieux et des temps spéciaux, où le divin choisit de se montrer d’une manière spécifique », comme à Nazareth lors de l’Annonciation, comme à la Portioncule, où François « qui a renoncé aux trésors de la Terre, distribue à pleines mains les trésors du Ciel», selon l’expression de l’évêque d’Assise, Mgr Domenico Sorrentino.
Citant la lettre du pape François pour l’inauguration du Sanctuaire du Dépouillement d’Assise, le 16 avril 2017, le cardinal Parolin souligne que « la toute-puissance, d’une certaine manière, s’éclipse afin que la gloire du Verbe fait chair s’exprime surtout dans l’amour et dans la miséricorde ».
« Comment ne pas se réjouir devant une bonté qui ne se limite pas à se contempler elle-même, mais veut se diffuser et se donner? », a fait observer le secrétaire d’État : à la suite de Marie, saint François rend grâce au Seigneur qui accorde son pardon « avec largesse ».
Le cardinal Parolin fait aussi observer que le Paradis « comptait » pour les contemporains de François d’Assise, conscients que « la destinée finale, la vraie, ne se joue pas dans la satisfaction et les réalisations terrestres mais dans le monde à venir, dans la Cité des saints et non pas dans la Cité terrestre ».
Et il remarque qu’aujourd’hui ce n’est pas facile de « rentrer en soi-même », comme l’enfant prodigue : « Il est donc compliqué de libérer un espace pour penser à Dieu, à l’Église, au fleuve de la grâce offerte par les sacrements, à l’importance de garder la Parole de Dieu ».
Il invite donc les baptisés à «regarder la réalité avec des yeux neufs, à se rapprocher de Jésus et de Sa Mère, à se mettre en chemin vers la Portioncule pour adorer et recevoir la force d’être de joyeux témoins du Christ ».

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Rédaction

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