Conseil permanent des évêques du Chili © Vatican Media

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Chili : le pape François reçoit le Conseil permanent des évêques

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Préparation d’un Code de conduite pour la protection des mineurs

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La Conseil permanent des évêques du Chili a rencontré le pape François ce lundi 14 Janvier 2019 au Vatican. Pour Mgr Fernando Ramos, secrétaire général de la Conférence épiscopale chilienne, il s’est agi d’un « dialogue approfondi et fraternel », « précis et lucide », sur différents sujets : un « processus de discernement » est en cours. Il s’est confié à Vatican News et à l’agence catholique italienne SIR. Les évêques préparent un Code de conduite pour la protection des mineurs.
Cette commission se compose de Mgr Santiago Jaime Silva Retamales, évêque aux armées, président de la Conférence épiscopale ; de Mgr René Osvaldo Rebolledo Salinas, archevêque de La Serena, vice-président; du cardinal Ricardo Ezzati Andrello, S.D.B., archevêque de Santiago du Chili; de Mgr Juan Ignacio González Errázuriz, évêque de San Bernardo; de Mgr Luis Fernando Ramos Pérez, administrateur apostolique de Rancagua, secrétaire général de la CEC.
La rencontre a été suivie d’un déjeuner à la Maison Sainte-Marthe. L’objectif était de faire le point sur le chemin de l’Eglise chilienne en 2018, huit mois après la dernière réunion de mai, sur la question des abus.
Pour ce qui est du sommet mondial de février sur la protection de mineurs, Mgr Ramos a précisé : « L’invitation s’adresse au président des conférences épiscopales ou à un représentant. Dans ce cas, le président de la conférence épiscopale du Chili m’a demandé de le représenter à la réunion de février. J’ai accepté et je viendrai avec beaucoup d’intérêt. Nous avons discuté avec le Saint-Père de la signification de cette réunion. »
Des crimes très graves
Mgr Ramos a ajouté: « Nous devons faire un chemin d’accueil et de dialogue avec les victimes Nous travaillons également sur ce point. C’est pourquoi je pense que ce sera une réunion très importante pour l’Église mondiale qui aidera toutes les églises locales à agir avec clarté et intelligence dans ces situations qui constituent des crimes très graves. »
L’Eglise du Chili prépare la publication d’un Code de conduite pour les ministres ordonnés pour avril 2019, confirme Mgr Ramos : « Ce seront des directives et des principes très précis pour tous ceux qui travaillent dans l’Église, et il sera présenté à l’assemblée plénière en avril / mai ».
Mgr Fernando Ramos a confié que « cette visite avait pour objet la dernière assemblée plénière de l’épiscopat chilien de novembre 2018, au cours de laquelle nous avons estimé opportun de rencontrer le Saint-Père après la visite au Chili de janvier et après la réunion de mai. Huit mois se sont écoulés depuis cette dernière réunion et une succession d’événements se sont déroulés dans l’Église chilienne, et il nous a semblé très important de jeter un regard sur ces événements, de faire le point sur ce que cela a signifié pour l’Église, dans quel processus nous sommes, et de se projeter vers l’avant. Nous avons dit au Saint-Père quelles étaient les projections, ce sur quoi nous travaillons, et nous avons eu un dialogue très fructueux à ce sujet. »
Vers l’assemblée de 2020
Il s’est agi d’un échange d’une heure, de 11 à 12 heures, a précisé l’évêque chilien : « Cela a été un moment très intéressant de dialogue fraternel. Le Saint-Père nous a écoutés avec beaucoup d’attention et a fait des interventions. (…) Nous avons déjeuné avec lui et sommes restés jusqu’à trois heures de l’après-midi dans un dialogue très intéressant. »
Il a précisé : « Nous avons tout d’abord expliqué l’évolution des événements survenus depuis la visite du pape au Chili, puis quelles ont été les différentes réflexions de l’Église chilienne (…). En 2019, nous souhaitons approfondir notre discernement afin de pouvoir tenir en 2020 une assemblée ecclésiale qui donne les lignes directrices des nouvelles orientations pastorales de l’Église chilienne. »
Le pape François a pu aussi donner quelques « conseils » : « Au cours du dialogue – d’aspects multiples et très divers -, il a toujours manifesté, à partir de son expérience et de sa sagesse, différents aspects relatifs au maintien de la communion ecclésiale, au dialogue entre les différentes personnes qui constituent le peuple de Dieu (…). ».
 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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