Un décret reconnaissant « les vertus héroïques » d’une religieuse italienne, Lucia de l’Immaculée (au siècle, Maria Ripamonti), religieuse professe de la Congrégation des Servantes de la Charité, a été promulgué par la Congrégation pour les Causes de saints, avec l’approbation du pape François, ce lundi 27 février 2017. La reconnaissance d’un miracle ouvrirait ensuite la porte à sa béatification.
Sœur Lucia dell’Immacolata servait « avec joie et gaieté de cœur », dit sa biographie. Elle cherchait « passionnément le Seigneur dans ses supérieurs et ses consoeurs, dans l’exercice de la charité et des vertus quotidiennes ».
Née à Acquate, dans la région de Lombardie, le 26 mai 1909, elle reçoit le baptême dans sa paroisse le 30 mai suivant, la première communion en 1916 et la Confirmation en 1918. Une chrétienne convaincue, elle se distingue par sa piété et sa charité parmi les jeunes de l’Action catholique et elle anime fêtes et jeux du « patronage».
Elle quitte sa ville natale en 1932 et arrive à Brescia pour demander à entrer dans l’Institut des Servantes de la Charité. Fascinée par la vie et l’œuvre de Paola Di Rosa, fondatrice de la communauté, elle « veut se mettre à la suite du Christ, selon ce charisme de charité qui se penche sur les besoins de l’humanité souffrante pour la guérir ».
En 1938, après la période de formation, Marie prononce ses vœux perpétuels et prend le nom de Sœur Lucia. Elle vit ensuite à la maison-mère, en exerçant la charité et des vertus quotidiennes.
Puis, gravement malade, elle est soignée dans l’infirmerie du Ronco, à Brescia, « où elle meurt à seulement 45 ans, en odeur de sainteté », le 4 juillet 1954.
« La réputation de sainteté de sœur Lucia se répand et rapidement les sœurs qui l’ont connue ainsi que de nombreux laïcs obtiennent des grâces par son intercession », lit-on darapporte encore ses biographes.
Avec une traduction de Constance Roques
