Les évêques du Brésil ont publié un message dans lequel ils avertissent qu’il « est urgent de reprendre le chemin de l’éthique en tant que condition indispensable afin que le Brésil parvienne à reconstruire son tissu social », indique l’agence vaticane Fides, ce 5 mai 2017.
Le message conclut la 55e assemblée plénière de la conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) qui s’est tenue du 26 avril au 5 mai au sanctuaire marial d’Aparecida, dans l’État de São Paulo.
Les évêques soulignent que c’est seulement en reprenant « le chemin de l’éthique » que « la société sera en mesure de combattre ses maux les plus évidents : la violence contre la personne et la vie et contre la famille, le trafic de drogue et les autres activités illicites, le recours excessif à la force publique, la corruption, la fraude fiscale, l’appropriation indue de propriétés publiques, l’abus à caractère économique et politique, la manipulation des moyens de communication et les délits environnementaux ».
Aujourd’hui, ajoutent-ils, le Brésil est « un pays déboussolé, avec des acteurs publics et privés qui ignorent l’éthique et privés de principes moraux, base indispensable d’une nation qui se veut juste et fraternelle ».
Le 4 mai, la présidence de la Conférence épiscopale a tracé un premier bilan des travaux de l’assemblée dans un communiqué : « Il s’agit d’un temps entre nous, évêques, fait de partage, de prière, de réflexion et d’étude », a souligné l’archevêque de Brasilia et président de la CNBB, le cardinal Sergio da Rocha.
Il a rappelé deux thèmes fondamentaux de la rencontre : celui de l’« Initiation à la Vie chrétienne », à propos duquel un document est en préparation, et le projet « Penser le Brésil » qui est consacré cette année à l’instruction publique dans le pays
