Benoît XVI encourage les jeunes à une « recherche passionnée de la Vérité »

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A l’école de saint Augustin

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ROME, Mercredi 26 août 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage les jeunes à « une recherche passionnée de la Vérité évangélique » à l’école de saint Augustin.

Le pape attire en effet l’attention sur les fêtes de sainte Monique et son fils saint Augustin d’Hippone, que l’Eglise catholique latine fête les 27 et 28 août.

« Je m’adresse aux jeunes, aux malades et aux jeunes mariés, a déclaré le pape à l’issue de l’audience générale à Castel Gandolfo. Les prochains jours, la liturgie fait mémoire de deux grands saints, sainte Monique et saint Augustin, unis sur terre par des liens de famille et au ciel par le même destin glorieux ».

« Que leur exemple vous pousse vous, les jeunes, à une recherche sincère et passionnée de la Vérité évangélique ; qu’il vous dévoile, à vous, les malades, la valeur rédemptrice de la souffrance offerte à Dieu en union au sacrifice de la Croix ; qu’il vous soutienne vous, les jeunes mariés, dans le témoignage généreux de la gratuité de l’amour de Dieu », a déclaré le pape en italien.

Le pape est allé se recueillir sur la tombe de ce grand docteur de l’Eglise, à Pavie, en avril 2007, et auquel il doit la coquille présente sur son blason. Saint Augustin est l’un des Pères de l’Église le plus cité par Benoît XVI. En 1953, le P. Joseph Ratzinger est devenu docteur en théologie avec une thèse qui a pour titre : « Le peuple et la maison de Dieu dans la doctrine de l’Église de Saint Augustin ».

Sainte Monique est née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne. Elle épousa, très jeune, un notable païen de Thagaste, Patricius, mari infidèle et violent, pour lequel elle fut une épouse modèle et pleine de douceur. Le coeur de Patricius en fut finalement touché. Ils eurent trois enfants, dont Augustin.

Veuve en 371, Monique se dévoua alors à son fils, dont la compagne lui avait donné un fils. Il avait aussi adhéré à une secte manichéenne, à l’opposé de la foi chrétienne de sa mère.

Lorsque Augustin partit en Italie, Monique le rejoignit à Milan. C’est là qu’elle devint disciple du grand saint Ambroise et qu’elle eut la joie de voir son fils s’attacher au Christ et recevoir le baptême.

Dans ses « Confessione », Augustin rapporte cette soirée, à Ostie, où ils firent tous deux une expérience spirituelle profonde. Monique s’éteignit quelques jours après.

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ZENIT Staff

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