ROME, Mercredi 19 Août 2009 (ZENIT.org) - Un institut catholique dans le Caucase contribue au dépassement des tensions entre Géorgiens et Russes, encore vives après les affrontements d'août 2008.

« Le Caucase méridional a besoin de paix ; en fin de compte, nous nous remettons encore tous de la guerre », explique Vaja Vardidze, Recteur de l'Institut Orbeliani de Tbilissi, faisant référence au conflit qui a explosé l'an dernier entre la Géorgie et la Russie.

« Même en Géorgie - soutient-il - il est nécessaire de dépasser nos conflits internes. L'Eglise catholique de mon pays le considère comme un pont entre la tradition chrétienne d'Orient et celle d'Occident, entre chrétiens catholiques et orthodoxes ».

Dans ce contexte, l'Institut Orbeliani souhaite contribuer à une plus grande compréhension réciproque, a déclaré ce Géorgien de 38 ans, docteur en théologie, lors de sa visite au siège allemand de l'association catholique « Aide à l'Eglise en détresse ».

« Nous voulons - a ensuite expliqué le Recteur - que notre travail atteigne un haut niveau, aussi bien d'un point de vue scientifique qu'académique ».

Vaja Vardidze, qui a étudié la théologie à Lublin (Pologne) avant d'obtenir son doctorat à Münster (Allemagne), dirige depuis presque un an l'Institut Orbeliani de théologie, philosophie, culture et histoire. Il est marié et a un enfant de 4 ans.

Le centre qu'il dirige porte le nom d'un prince géorgien du 17e siècle, considéré comme un des écrivains les plus importants du pays. Orbeliani fut aussi diplomate et tuteur, il s'engagea véritablement dans la promotion de l'unité entre les Eglises.

Près de 50 000 catholiques vivent actuellement en Géorgie.