Les résultats d’ « une enquête interne » ouverte par le président de l’AIF, René Brülhart, « immédiatement » après une saisie de certains documents et dossiers dans des bureaux de l’Autorité d’information financière du Vatican, le 1er octobre 2019, ont été publiés ce mercredi 23 octobre dans un communiqué de l’AIF.
« Sur la base de cette enquête interne, indique le communiqué, le Conseil d’administration a établi :
-premièrement, que l’activité exercée par l’AIF et son directeur était de nature strictement institutionnelle et menée conformément au statut de l’AIF.
-Deuxièmement, dans l’exercice de sa fonction institutionnelle, ni le directeur ni aucun autre employé de l’AIF ne s’acquittaient de manière inadéquate de sa fonction ou de tout comportement impropre. »
En conséquence, « le Conseil d’administration réitère sa confiance totale dans la compétence professionnelle et l’intégrité de son directeur et le félicite en outre pour l’activité institutionnelle exercée dans la gestion du cas en question ».
Tout en poursuivant ses activités opérationnelles aux niveaux national et international, l’AIF « continue de coopérer pleinement avec les autorités compétentes ». Le Conseil d’administration « est convaincu que les malentendus potentiels seront bientôt clarifiés ».
La même source rappelle que le 1er octobre 2019, le directeur de l’AIF – depuis 2015 -, Tommaso Di Ruzza, et ses bureaux ont été soumis à une perquisition de la gendarmerie du Vatican dans le cadre d’une enquête ouverte par le promoteur de justice après deux plaintes déposées en juillet et août, respectivement par l’Institut pour les œuvres de religion (I.O.R.) et par le Bureau de l’auditeur général.
Les gendarmes ont saisi certains documents et dossiers concernant une activité institutionnelle en cours menée par l’AIF « sur la base d’un rapport d’activités suspectes impliquant plusieurs juridictions étrangères ».
Le Vatican avait déploré un « lynchage » médiatique après la divulgation des noms des personnes dont l’activité faisait l’objet d’une enquête. Une « fuite » qui a entraîné la démission du commandant Domenico Giani, étranger à la « fuite » mais qui a dit vouloir assumer ses « responsabilités ».
