Au moment de l’attentat terroriste perpétré à Paris (11e) au siège de l’hebdomadaire satirique « Charlie Hebdo », quatre imams français quittaient la salle Paul VI où ils avaient salué le pape François après avoir participé à l’audience générale du mercredi, accompagnés de Mgr Michel Dubost et du P. Christophe Roucou.
Ils ont condamné cet « attentat vile, criminel, et impardonnable, avec la plus grande fermeté et sans réserve »: « Rien, absolument rien ne peut justifier ou excuser ce crime ».
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), a condamné l’attentat comme un « acte barbare d’une extrême gravité » et qui « est aussi « une attaque contre la démocratie et la liberté de la presse ».
Le CFCM exprime sa « solidarité » avec les victimes et leurs familles « face à ce drame d’ampleur nationale ».
Les valeurs de la République et de la démocratie
« Dans un contexte international politique de tensions alimenté par les délires de groupes terroristes se prévalant injustement de l’islam, nous appelons tous ceux qui sont attachés aux valeurs de la République et de la démocratie à éviter les provocations qui ne servent qu’à jeter de l’huile sur le feu », ajoute le CFCM.
Il appelle « la communauté musulmane à faire preuve de la plus grande vigilance face aux éventuelles manipulations émanant de groupes aux visées extrémistes quels qu’ils soient ».
Son président, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, devait se rendre sur les lieux en début d’après-midi, a indiqué l’AFP.
Pour sa part, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), considérée proche des Frères musulmans, a condamné « de la manière la plus ferme cette attaque criminelle et ces horribles meurtres ».
