« Nous avons suivi cette nuit avec énorme préoccupation les terribles nouvelles de Nice ». C’est ce qu’écrit le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège après l’attaque meurtrière qui a fait au moins 84 morts à Nice, dans le sud-est de la France, au soir du 14 juillet 2016.
« Nous exprimons de la part du pape François notre participation et solidarité avec la souffrance des victimes et du peuple français entier en ce jour. Un jour qui devait être un grand jour de fête », ajoute le père Federico Lombardi dans un communiqué publié dans la nuit.
Le « porte-parole » du Vatican affirme : « Nous condamnons de la manière la plus absolue toute manifestation de folie homicide, de haine, de terrorisme et toute attaque contre la paix ».
Alors que de nombreuses personnes était rassemblées sur la « promenade des Anglais » niçoise, pour le traditionnel feu d’artifice de la Fête nationale, un homme, à bord d’un camion, a chargé la foule sur deux kilomètres, faisant un véritable carnage : 84 décès – dont une dizaine d’enfants et d’adolescents – sont à déplorer selon le dernier bilan, et plus de 200 blessés dont une cinquantaine entre la vie et la mort. Le chauffeur de camion, qui a été abattu, était un Tunisien d’une trentaine d’années.
« Changer le cœur des violents aveuglés par la haine »
Outre un télégramme de condoléances envoyé à l’évêque de Nice, le pape a aussi publié un tweet dans la journée : « Je prie pour les victimes de l’attentat de Nice et leurs familles. Je demande à Dieu de changer le cœur des violents aveuglés par la haine ».
Dans la soirée, le père Lombardi est intervenu par téléphone lors d’une émission de la chaîne de télévision de la Conférence épiscopale italien TV2000, faisant part de la consternation du Vatican.
