L’Académie pontificale pour la vie a organisé une journée d’étude avec le groupe de travail « Bioéthique » de la Conférence des évêques de France (CEF), ce mardi 17 avril 2018, indique un communiqué de l’Académie.
Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, a ouvert les travaux de la journée. Parmi les participants de la CEF à cette réunion : Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême, Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges, le père Bruno Saintôt, jésuite, responsable du département de bioéthique au Centre Sèvres à Paris, et le père Brice de Malherbe, prêtre du diocèse de Paris, co-directeur du département de bioéthique au Collège des bernardins à Paris.
« C’est la première fois que nous avons une réunion de ce genre ici, a souligné Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, ouvrant la journée. Et cela me semble une excellente opportunité de pouvoir répondre plus directement à ce que vit l’Église dans différents pays, d’écouter et de chercher ensemble quels moyens peuvent le mieux répondre, dans une logique évangélique, aux questions délicates qui se posent aujourd’hui sur la vie humaine, la promotion de la santé, la dignité de la personne et le bien commun. »
Les participants ont parlé de la recherche sur l’embryon et les cellules souches, de l’intelligence artificielle, de la génétique et de la médecine prédictive.
« Je vois en cette journée, a dit Mgr Paglia, l’occasion de réfléchir sur les enjeux de la bioéthique en évitant de les confiner uniquement dans la sphère des choix partiels, mais en essayant plutôt d’assumer la valeur sociale et politique. » « Les thèmes de la naissance, de la santé et de la mort », a-t-il poursuivi, « ont un impact social important et nous conduisent vers la dimension de l’éthique sociale ou de l’éthique publique ».
« J’espère que ce type de rencontre, a conclu Mgr Paglia, pourra également être répété avec d’autres conférences épiscopales ». Il a salué « le style avec lequel la CEF essaie d’interagir dans le débat public, à partir d’une écoute attentive des différentes voix présentes dans une société pluraliste, se plaçant dans une attitude constructive et non seulement oppositionnelle ou négative envers le chemin, même parfois ambigu et problématique, que fait la société civile ».
Mgr Vincenzo Paglia © L'Osservatore Romano
Académie pour la vie : une rencontre sur la bioéthique avec des évêques de France
La première réunion de ce genre, saluée par Mgr Vincenzo Paglia