Académie pour la Vie: Un "manifeste éthique" pour une médecine "humanisée"

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Pour les chercheurs dans le domaine de la biomédecine

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CITE DU VATICAN, Mercredi 12 mars 2003 (ZENIT.org) – L’Académie pontificale pour la Vie propose une forme de « manifeste éthique » pour une médecine « humanisée » à l’intention des chercheurs dans le domaine de la biomédecine.

« Une proposition d’engagement éthique pour les chercheurs dans le domaine biomédical » telle est la proposition de l’Académie pontificale présentée aujourd’hui par Radio Vatican.

Cette proposition est un fruit des travaux de l’assemblée plénière de l’Académie qui s’est tenue au Vatican du 24 au 26 février dernier. C’est un « manifeste » publié en appendice au communiqué final de la IX assemblée générale, qui était centrée sur le thème: « Ethique de la recherche biomédicale. Pour une vision chrétienne ».

Ce « manifeste » se présente sous la forme d’une « proposition ouverte » à tous les chercheurs où tous ceux qui travaillent dans ce domaine de la biomédecine ou de la bioéthique.

Ce manifeste est présenté comme « un premier pas » vers « l’élaboration d’un véritable code déontologique pour les chercheurs ».

Il se présente aussi comme « un signe d’espérance et d’engagement, pour une médecine véritablement « humanisée », au service de la personne humaine, dans le plein respect de sa dignité et de ses droits dès le premier instant de son existence jusqu’à sa mort naturelle ».

Cette proposition tient en cinq points.

Le premier concerne « la rigueur scientifique de la méthodologie de la recherche ». Autrement dit, non aux recherches conditionnées par des « conflits d’intérêts du pont de vue personnel, professionnel ou économique ». Et oui à une recherche et à des applications fondées sur le principe de la « bonté morale » en tenant compte de la « double dimension corporelle et spirituelle de l’homme ».

Pour ce qui concerne l’expérimentation, on reconnaît que le passage de la phase expérimentale sur l’animal à la phase clinique sur l’homme ne doit avoir lieu que lorsque il y a des garanties suffisantes quant à l’innocuité ou « l’acceptabilité » des éventuels risques qu’une telle expérimentation impliquerait.

Pour ce qui concerne l’expérimentation clinique sur l’homme, les conditions mentionnent en premier lieu « la sauvegarde de la vie et de l’intégrité physique des sujets humains soumis à elle ».

Et de préciser: « Il conviendra ensuite que l’expérimentation soit toujours précédée par le devoir d’une information correcte et complète sur la signification et les développements de celle-ci ».

Il s’agit, précise ce manifeste, « de traiter chaque personne qui adhère à une expérimentation comme un sujet libre et responsable, et jamais comme un simple moyen pour atteindre d’autres fins ». Ce qui requiert, précise le document l’obtention d’un « libre consentement informé ».

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ZENIT Staff

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