Le pape François a salué « l’engagement et la passion des médecins, des infirmiers, des chercheurs, de tous ceux qui sont proches des petits malades » dans un message vidéo adressé aux participants à « Une soirée d’étoiles pour le Bambino Gesù ».
Cette soirée-événement de solidarité, dédiée aux 150 ans de l’Hôpital pédiatrique Bambino Gesù – propriété du Saint-Siège – s’est tenue mercredi 20 novembre 2019, dans la Salle Paul VI du Vatican.
« La souffrance des enfants reste la plus dure à accepter. Mais ceux qui prennent soin des petits sont certainement du côté de Dieu et sont vainqueurs de la culture du déchet », a aussi dit le pape. Il s’est félicité des orientations de l’Hôpital qui « a su investir sur la recherche et mettre la science au service de la charité » en « exerçant concrètement cette “charité du savoir” si chère à notre bien-aimé pape saint Paul VI ».
Voici notre traduction du message vidéo du pape François, qui a rencontré des milliers de patients et de soignants de cet institut de santé, quatre jours plus tôt, au Vatican.
HG
Message vidéo du pape François
J’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois les enfants et les jeunes de l’Hôpital Bambino Gesù. J’ai aussitôt perçu l’engagement et la passion des médecins, des infirmiers, des chercheurs, de tous ceux qui sont proches des petits malades. J’ai vu la tendresse des regards et la chaleur des étreintes dans des lieux qui sont certainement des lieux de douleur et de souffrance, mais aussi de courage et d’espérance, de beaucoup d’espérance. Le « Bambino Gesù » est né il y a 150 ans comme un don d’amour – l’offrande d’une tirelire – pour accueillir et soigner les petits malades de la ville de Rome. Tout au long de ce siècle et demi d’histoire, la médecine a fait des progrès extraordinaires et l’Hôpital a su investir sur la recherche et mettre la science au service de la charité.
Le « Bambino Gesù » a beaucoup grandi dans ses compétences et ses connaissances, il est devenu l’un des centres de soin pédiatrique les plus importants en Europe et dans le monde. Il a étendu les frontières de son action pour accueillir des petits malades qui ne peuvent pas être soignés dans les pays où ils vivent et pour aider ces pays à progresser dans la science médicale, en exerçant concrètement cette « charité du savoir » si chère à notre bien-aimé pape saint Paul VI.
La souffrance des enfants reste la plus dure à accepter. Mais ceux qui prennent soin des petits sont certainement du côté de Dieu et sont vainqueurs de la culture du déchet. Ainsi, dans son action de soins quotidiens, l’Hôpital Bambino Gesù devient un signe de la charité de toute l’Église qui se met au service des faibles et des plus fragiles.
© Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
