L’accord prévoyait une indemnité symbolique pour les biens de l’Eglise que l’Etat italien s’était approprié.
Mais surtout, il reconnaissait l’Etat de la Cité du Vatican comme souverain avec une « absolue et visible indépendance ».
Comme chaque année à cette occasion, un éditorial de L’Osservatore Romano quotidien en italien souligne: « On peut affirmer qu’à partir de cette date, la présence du Saint-Siège dans l’ordre international n’a cessé de se développer comme en témoignent, entre autres le nombre de nations (plus de 170) qui entretiennent actuellement des relations diplomatiques avec le Saint-Siège ».
En 1984, l’accord de 1929 a été actualisé par l’accord de Villa Madama, affirmant l’indépendance du Vatican mais prévoyant aussi les canaux de collaboration avec l’Italie.
L’Osservatore Romano souligne dans le cadre de l’Europe : « Cette modalité de rapport entre Eglise et Etat, sanctionnée par les Accords du Latran, trouve, pour ce qui concerne la partie de l’Etat, une sauvegarde et une garantie de respect également dans le traité constitutionnel européen signé à Rome, au Capitole, le 29 octobre 2004 ».